Les paroles de la chanson
« Berceuse pour un enfant soldat »
Aline Dhavré
Tous ces beaux enfants disparus dans la tourmente
Tous ces avenirs écrasés, ces espérances
Tous ces enfants aux bras d’armées de la vengeance
Tous ces petits livrés aux violences des fous
Ces yeux éteints aux plus doux soleils de l’enfance
Ces jeux terribles des armes et des mauvais coups
Qui vous rendra le rire frais des innocences
Petits enfants qu’on a laissés devenir loups?
C’est aujourd’hui ces corps cassés, ces âmes vides
La honte de soi comme une plaie te détruit
Pourtant, simplement parce que tu voulais vivre
Tu as cru que la guerre était ton seul salut
Pleurs ravalés, c’est ta dernière résistance
Qu’on brise par la faim, la drogue. Tu t’enfuis
Mais on te reprend, il faut gagner ta pitance
Ta conscience y mourra sans plus faire aucun bruit
Un jour viendra, si tu n’es pas mort à la tâche
Ou perdu, tout seul, dans les abîmes des nuits
Quelqu’un viendra poser son bras sur ton épaule
Les mains pleines de tous les gestes de la vie
Tu n’y crois pas, tu t’échappes, tu te dérobes
Tu ne peux plus croire à l’amour, à l’amitié
Briser la cuirasse cynique des opprobres
Approcher l’autre sans te sentir menacé
Il y faudra un temps très long, de la patience
Des affrontements, des colères, des défis
Des poings serrés, des appels et des exigences
Sous tes gestes défiants, trouver l’enfant meurtri
Un jour viendra, tu abandonneras tes armes
Flamme fragile dans tes yeux, soleil lointain
Comme une eau claire remontée du fond des larmes
La confiance viendra et rouvrira tes mains
J’écris pour toi cette berceuse lancinante
Dans les âmes qui veut aller creuser profond
Percer nos cœurs trop sensibles, nos pudeurs lâches?
Il faudra bien qu’un jour nous ayons le courage
De regarder ton mal vraiment au fond des yeux
Que tu reviennes à la maison, que l’on t’y garde
Pères et mères de tous les enfants sans aveu
Que, dans nos bras qui s’ouvriraient
Grand comme un monde,
Ta détresse s’éteigne
Reviens parmi nous
Tous ces avenirs écrasés, ces espérances
Tous ces enfants aux bras d’armées de la vengeance
Tous ces petits livrés aux violences des fous
Ces yeux éteints aux plus doux soleils de l’enfance
Ces jeux terribles des armes et des mauvais coups
Qui vous rendra le rire frais des innocences
Petits enfants qu’on a laissés devenir loups?
C’est aujourd’hui ces corps cassés, ces âmes vides
La honte de soi comme une plaie te détruit
Pourtant, simplement parce que tu voulais vivre
Tu as cru que la guerre était ton seul salut
Pleurs ravalés, c’est ta dernière résistance
Qu’on brise par la faim, la drogue. Tu t’enfuis
Mais on te reprend, il faut gagner ta pitance
Ta conscience y mourra sans plus faire aucun bruit
Un jour viendra, si tu n’es pas mort à la tâche
Ou perdu, tout seul, dans les abîmes des nuits
Quelqu’un viendra poser son bras sur ton épaule
Les mains pleines de tous les gestes de la vie
Tu n’y crois pas, tu t’échappes, tu te dérobes
Tu ne peux plus croire à l’amour, à l’amitié
Briser la cuirasse cynique des opprobres
Approcher l’autre sans te sentir menacé
Il y faudra un temps très long, de la patience
Des affrontements, des colères, des défis
Des poings serrés, des appels et des exigences
Sous tes gestes défiants, trouver l’enfant meurtri
Un jour viendra, tu abandonneras tes armes
Flamme fragile dans tes yeux, soleil lointain
Comme une eau claire remontée du fond des larmes
La confiance viendra et rouvrira tes mains
J’écris pour toi cette berceuse lancinante
Dans les âmes qui veut aller creuser profond
Percer nos cœurs trop sensibles, nos pudeurs lâches?
Il faudra bien qu’un jour nous ayons le courage
De regarder ton mal vraiment au fond des yeux
Que tu reviennes à la maison, que l’on t’y garde
Pères et mères de tous les enfants sans aveu
Que, dans nos bras qui s’ouvriraient
Grand comme un monde,
Ta détresse s’éteigne
Reviens parmi nous