Les paroles de la chanson
« Bel escalier »
Anne Sylvestre - Fabulettes
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la première marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que mon mouchoir, me le faut pour pleurer.
- Donnez votre mouchoir, plus jamais pleurerez.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la deuxième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que ma barrette, mes cheveux vont tomber.
- Donnez votre barrette, je vous recoifferai.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la troisième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que mes sandales, me les faut pour marcher.
Donnez donc vos sandales, nous avons balayé.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la quatrième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai plus que trois billes, les autres sont cassées.
- Donnez donc vos trois billes, nous aimons y jouer.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la cinquième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai plus que ma corde, mais j’aime bien sauter.
- Donnez donc votre corde, je vous la prêterai.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la sixième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je connais une histoire, je peux la raconter.
- Racontez votre histoire, nous aimons bien rêver.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la septième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que mon sourire, je vous le donnerai.
- Gardez votre sourire, ici tout le monde est gai.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la dernière marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai plus que mon cœur, après je n’ai plus rien.
- Donnez donc votre cœur, nous vous aimerons bien.
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la première marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que mon mouchoir, me le faut pour pleurer.
- Donnez votre mouchoir, plus jamais pleurerez.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la deuxième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que ma barrette, mes cheveux vont tomber.
- Donnez votre barrette, je vous recoifferai.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la troisième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que mes sandales, me les faut pour marcher.
Donnez donc vos sandales, nous avons balayé.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la quatrième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai plus que trois billes, les autres sont cassées.
- Donnez donc vos trois billes, nous aimons y jouer.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la cinquième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai plus que ma corde, mais j’aime bien sauter.
- Donnez donc votre corde, je vous la prêterai.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la sixième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je connais une histoire, je peux la raconter.
- Racontez votre histoire, nous aimons bien rêver.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la septième marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai que mon sourire, je vous le donnerai.
- Gardez votre sourire, ici tout le monde est gai.
Bel escalier, puis-je monter?
- Mais oui, madame, il faut payer.
A la dernière marche que dois-je vous donner?
- Donnez, donnez, Madame, tout ce que vous voudrez.
Je n’ai plus que mon cœur, après je n’ai plus rien.
- Donnez donc votre cœur, nous vous aimerons bien.