Les paroles de la chanson
« Beaupadre »
Benoît Dorémus
Un type dans mon pieu
Qu’a mes cicatrices
Mon mètre soixante-dix
Mon système nerveux
Va falloir qu’y grandisse
Rapidos, grands dieux!
Plus ou moins de plein gré
Je deviens beaupadre
J’ suis déjà au courant
Qu’y a de quoi se marrer
Se barrer en courant
Sauf que moi, j’ vais rester
Pour ce faux second rôle
Pour ce vrai rôle de con
Ce poids sur mes épaules
Qui varie, c’est selon
Qu’il est chiant, ou bien drôle
Ou pas dans mon rayon
J’ai pas l’intention de
Connaître le prix des couches
Ni d’oublier qu’une semaine sur deux
Y découche
Elle a vécu, fallait bien
Moi aussi, mais un peu moins
J’apprécie le cadeau
À six heures du matin
Qu’elle a fait dans mon dos
Mais que j’aime comme le sien
Résister à l’envie
De l’ karater quand y crie
Lui apprendre à souffler
Un bon vieux pissenlit
Engueuler, consoler
Chahuter sur le lit
Le remettre debout
Quand y tombe, j’imagine
À la rigueur savoir où
Est cette putain de tétine!
Et faire celui qu’a la frousse
Quand y retrousse les babines
Mais sans l’intention de
Connaître le prix des couches
Ni d’oublier qu’une semaine sur deux
Y découche
Non, j’ l’appelle pas fiston
J’utilise son prénom
Ou Fripouille, ou Crapouille
Inspiration maison
Rien d’autre, j’aurais l’air con
Y vient pas de mes...
Pas un jour où j’ vois pas
Dans ses yeux, son papa
Quelque chose me dit qu’il
Sera plus grand que moi
Et j’ suis plutôt tranquille
Quant aux films qu’y verra
En troquant le paquet
À l’occase, je lui redirai
Dans une poignée de main
Que j’ suis ni un voleur
Ni un enfant de putain, le sien
Je l’aime comme le leur
Et sans l’intention de
Connaître le prix des couches
Ni d’oublier qu’une semaine sur deux
Y découche
Sans perdre de vue, non plus,
Qu’elle me fera un moutard
Qui fera l’ cochon pendu
Sur l’ manche de ma guitare
Au plus tard très bientôt
Un ou une Benito
Dans son ventre, j’ vous assure!
Une toute petite sculpture
Dont je sens déjà l’âme
Quand j’embrasse ma femme
Elle aura sa figure
Et mon écriture
Par inattention je
Connais le prix des couches
Mais pas celui d’être dans une veine sur deux
Que je touche
Qu’a mes cicatrices
Mon mètre soixante-dix
Mon système nerveux
Va falloir qu’y grandisse
Rapidos, grands dieux!
Plus ou moins de plein gré
Je deviens beaupadre
J’ suis déjà au courant
Qu’y a de quoi se marrer
Se barrer en courant
Sauf que moi, j’ vais rester
Pour ce faux second rôle
Pour ce vrai rôle de con
Ce poids sur mes épaules
Qui varie, c’est selon
Qu’il est chiant, ou bien drôle
Ou pas dans mon rayon
J’ai pas l’intention de
Connaître le prix des couches
Ni d’oublier qu’une semaine sur deux
Y découche
Elle a vécu, fallait bien
Moi aussi, mais un peu moins
J’apprécie le cadeau
À six heures du matin
Qu’elle a fait dans mon dos
Mais que j’aime comme le sien
Résister à l’envie
De l’ karater quand y crie
Lui apprendre à souffler
Un bon vieux pissenlit
Engueuler, consoler
Chahuter sur le lit
Le remettre debout
Quand y tombe, j’imagine
À la rigueur savoir où
Est cette putain de tétine!
Et faire celui qu’a la frousse
Quand y retrousse les babines
Mais sans l’intention de
Connaître le prix des couches
Ni d’oublier qu’une semaine sur deux
Y découche
Non, j’ l’appelle pas fiston
J’utilise son prénom
Ou Fripouille, ou Crapouille
Inspiration maison
Rien d’autre, j’aurais l’air con
Y vient pas de mes...
Pas un jour où j’ vois pas
Dans ses yeux, son papa
Quelque chose me dit qu’il
Sera plus grand que moi
Et j’ suis plutôt tranquille
Quant aux films qu’y verra
En troquant le paquet
À l’occase, je lui redirai
Dans une poignée de main
Que j’ suis ni un voleur
Ni un enfant de putain, le sien
Je l’aime comme le leur
Et sans l’intention de
Connaître le prix des couches
Ni d’oublier qu’une semaine sur deux
Y découche
Sans perdre de vue, non plus,
Qu’elle me fera un moutard
Qui fera l’ cochon pendu
Sur l’ manche de ma guitare
Au plus tard très bientôt
Un ou une Benito
Dans son ventre, j’ vous assure!
Une toute petite sculpture
Dont je sens déjà l’âme
Quand j’embrasse ma femme
Elle aura sa figure
Et mon écriture
Par inattention je
Connais le prix des couches
Mais pas celui d’être dans une veine sur deux
Que je touche