Les paroles de la chanson
« Bas les masques »
Francesca Solleville
Jetons bas les masques
Et que la bourrasque
Soit de bonne humeur
Pour autant qu’on meure
Et le prix qu’on casque
Courbé, droit, debout
Nos voiles sont pleines
Du peu de remous
Du peu de soi-même
Qui sommeille en nous
Dieu ni contremaître
On est ce qu’on est
Et ceux qu’on fait naître
En fleur de papier
Au bord des fenêtres
Poinçonne tes fièvres
Bagnolet, Venise
Aller simple, please
Et pas de valise
Sous les cieux de tes rêves
À chacun chaque lune
Chacune en son dos
Des plumes ou l’enclume
Chacun son radeau
De bonne infortune
Les vagues sont hautes
Près du ferry-boat
Mieux vaut qu’on s’assoie
Sur son cul à soi
Que sur celui d’un autre
Ôte tes faux cils
Écarquille les cieux
Engloutis ton île
Sirote le Nil
Bois de l’audacieux
Emmurons les armes
Désarmons les murs
Cherchons le sésame
Qui libère les âmes
Des vieilles armures
Et que la bourrasque
Soit de bonne humeur
Pour autant qu’on meure
Et le prix qu’on casque
Courbé, droit, debout
Nos voiles sont pleines
Du peu de remous
Du peu de soi-même
Qui sommeille en nous
Dieu ni contremaître
On est ce qu’on est
Et ceux qu’on fait naître
En fleur de papier
Au bord des fenêtres
Poinçonne tes fièvres
Bagnolet, Venise
Aller simple, please
Et pas de valise
Sous les cieux de tes rêves
À chacun chaque lune
Chacune en son dos
Des plumes ou l’enclume
Chacun son radeau
De bonne infortune
Les vagues sont hautes
Près du ferry-boat
Mieux vaut qu’on s’assoie
Sur son cul à soi
Que sur celui d’un autre
Ôte tes faux cils
Écarquille les cieux
Engloutis ton île
Sirote le Nil
Bois de l’audacieux
Emmurons les armes
Désarmons les murs
Cherchons le sésame
Qui libère les âmes
Des vieilles armures