Les paroles de la chanson
« Babels »
Véronique Pestel
Dans le sable des silences
Les mots s’en vont deux par deux
Ils vont s’aimer loin de France
Dans des babels d’amoureux
Tout ce qui n’est pas dit là
Se dira peut-être ici
Ça n’a pas grande importance,
Ce qu’on dit
Clairs papiers, sombres écrans
Claviers gris, sourds de musique
Nos écrits de pauvres gens
Font des fleuves aphasiques
Ça vient mourir dans des lacs
Des miroirs de librairie
Ça tient boutique et ça claque,
Ce qu’on dit
Dans la plaie de nos silences
Les corps partent à l’hôpital
Y a qu’à nous ouvrir le ventre
Pour ôter ce qui fait mal
Ce qui n’ s’était pas dit là
Se dira peut-être ici
On s’écoute, on s’entend pas
On part à la pharmacie
Bonne humeur et idées courtes
Le grand nombre est épinglé
Par des idiots qui s’en foutent
Tant qu’ils foutent à la télé
On peut râler tant qu’on veut
C’est prévu dans le programme
Plus c’est bête et plus ça paye,
Le vacarme
Papiers sombres des journaux
Ça va vite, ça va vite
Pas moyen de lire un mot
Sans la suite
On peut lire tout ce qu’on veut
La censure est intérieure
C’est bien chez soi qu’on est l’ mieux
Puis on meurt
Dans la paix de nos silences
Les mots s’en vont deux par deux
Ils vont s’aimer loin de France
Dans des babels d’amoureux
Tout ce qui n’est pas dit là
Se dira peut-être ici
Ça n’a pas grande importance,
Ce qu’on dit
Les mots s’en vont deux par deux
Ils vont s’aimer loin de France
Dans des babels d’amoureux
Tout ce qui n’est pas dit là
Se dira peut-être ici
Ça n’a pas grande importance,
Ce qu’on dit
Clairs papiers, sombres écrans
Claviers gris, sourds de musique
Nos écrits de pauvres gens
Font des fleuves aphasiques
Ça vient mourir dans des lacs
Des miroirs de librairie
Ça tient boutique et ça claque,
Ce qu’on dit
Dans la plaie de nos silences
Les corps partent à l’hôpital
Y a qu’à nous ouvrir le ventre
Pour ôter ce qui fait mal
Ce qui n’ s’était pas dit là
Se dira peut-être ici
On s’écoute, on s’entend pas
On part à la pharmacie
Bonne humeur et idées courtes
Le grand nombre est épinglé
Par des idiots qui s’en foutent
Tant qu’ils foutent à la télé
On peut râler tant qu’on veut
C’est prévu dans le programme
Plus c’est bête et plus ça paye,
Le vacarme
Papiers sombres des journaux
Ça va vite, ça va vite
Pas moyen de lire un mot
Sans la suite
On peut lire tout ce qu’on veut
La censure est intérieure
C’est bien chez soi qu’on est l’ mieux
Puis on meurt
Dans la paix de nos silences
Les mots s’en vont deux par deux
Ils vont s’aimer loin de France
Dans des babels d’amoureux
Tout ce qui n’est pas dit là
Se dira peut-être ici
Ça n’a pas grande importance,
Ce qu’on dit