Les paroles de la chanson
« Avec les larmes »
Klub Des Loosers
Alpiniste de la tristesse ne cessant pas de grimper
Elles sont ce drapeau que je plante sur chaque nouveau sommet
Je les sens qui descendent en rappel le long de mes joues
Les jours où je me souviens que rien ne vaut le coup
Et lorsque l’une d’elles s’écrase à la commissure de mes lèvres
J’écarte sèchement son cadavre d’un revers de la main
Ce goût amer ne me quitte plus donc le saler ne sert à rien
J’aurai voulu être chercheur
Inventer le premier antalgique pour le cœur
Faire en sorte que son effet soit illimité
Ne plus souffrir, ne rien sentir, être à l’abri à l’instar de tous ces gens qui peuvent se mentir à eux-mêmes
"Alors, ça va? Oui, très bien, je n’ai aucun problème"
Mais je ne serai pas chercheur, puisqu’orienté en première L
Il y avait vingt-trois filles dans ma classe mais aucune n’était très belle
Pendant longtemps pour être heureux, je me contentais de croiser le regard de mon amoureuse l’espace de quelques secondes
Je n’osai jamais lui parler, de peur qu’elle me réponde
De toutes façons, de par mon imagination, nous étions amoureux l’un de l’autre, ensemble tout allait bien
Jusqu’au jour où mon imagination ne pût pas m’expliquer qui pouvait être ce garçon qui lui tenait toujours la main
J’ai glissé du lycée vers la vraie vie lassé que mes envies ne prennent jamais corps
À force, on devient mort
Elles descendent en rappel lorsque j’oublie que des choses blessent
Je connais bien des vertiges des alpinistes de la tristesse
Refrain
[Elles partent en emportant ce que je n’arrive plus à porter
Et tant pis si à la fin mes sentiments sont desséchés
Des déceptions au décès, je n’en fais plus un drame
Cela partira avec les larmes]
Cela partira avec les larmes
Avec les larmes...
Un jour, un arbre se mit à pousser dans mon papy
Les racines enfoncées dans son foie, je ne fus pas surpris
Qu’au bout des branches il puisse y avoir des bouteilles de whisky
Au fur et à mesure que les branches de l’arbre poussaient
Les organes vitaux de papy commençaient à être transpercés
Il est des arbres que les médecins ne savent pas élaguer
C’est ainsi que mon papy finit par être débranché
Et toi, quel fruit vas-tu cueillir sur l’arbre à maladies?
Ne sois pas stupide comme moi, n’attends pas de croquer dedans
Pour regretter de ne pas avoir su apprécier certains instants
C’est quand je les appelle et qu’elles n’en font rien
Que je comprends que quelque chose en moi est déjà blessé irrémédiablement
Souvent frustré par leur absence, c’est mal mais je compense
Des sanglots rouges éclatent le long de mes poignées
Je les tourne mais ils n’ouvrent pas la porte d’un monde meilleur
À peine si en regardant le gauche je constate qu’il est 23h
D’un jour quelconque, dans ma vie quelconque, où j’attends quelqu’un, quel qu’il soit s’intéressant un tant soi peu à moi
Mais les gens n’ont pas le temps et quelque part je les comprends
De toutes façons tout ça n’est rien, je n’en fais pas un drame
Cela partira avec les larmes.
Elles sont ce drapeau que je plante sur chaque nouveau sommet
Je les sens qui descendent en rappel le long de mes joues
Les jours où je me souviens que rien ne vaut le coup
Et lorsque l’une d’elles s’écrase à la commissure de mes lèvres
J’écarte sèchement son cadavre d’un revers de la main
Ce goût amer ne me quitte plus donc le saler ne sert à rien
J’aurai voulu être chercheur
Inventer le premier antalgique pour le cœur
Faire en sorte que son effet soit illimité
Ne plus souffrir, ne rien sentir, être à l’abri à l’instar de tous ces gens qui peuvent se mentir à eux-mêmes
"Alors, ça va? Oui, très bien, je n’ai aucun problème"
Mais je ne serai pas chercheur, puisqu’orienté en première L
Il y avait vingt-trois filles dans ma classe mais aucune n’était très belle
Pendant longtemps pour être heureux, je me contentais de croiser le regard de mon amoureuse l’espace de quelques secondes
Je n’osai jamais lui parler, de peur qu’elle me réponde
De toutes façons, de par mon imagination, nous étions amoureux l’un de l’autre, ensemble tout allait bien
Jusqu’au jour où mon imagination ne pût pas m’expliquer qui pouvait être ce garçon qui lui tenait toujours la main
J’ai glissé du lycée vers la vraie vie lassé que mes envies ne prennent jamais corps
À force, on devient mort
Elles descendent en rappel lorsque j’oublie que des choses blessent
Je connais bien des vertiges des alpinistes de la tristesse
Refrain
[Elles partent en emportant ce que je n’arrive plus à porter
Et tant pis si à la fin mes sentiments sont desséchés
Des déceptions au décès, je n’en fais plus un drame
Cela partira avec les larmes]
Cela partira avec les larmes
Avec les larmes...
Un jour, un arbre se mit à pousser dans mon papy
Les racines enfoncées dans son foie, je ne fus pas surpris
Qu’au bout des branches il puisse y avoir des bouteilles de whisky
Au fur et à mesure que les branches de l’arbre poussaient
Les organes vitaux de papy commençaient à être transpercés
Il est des arbres que les médecins ne savent pas élaguer
C’est ainsi que mon papy finit par être débranché
Et toi, quel fruit vas-tu cueillir sur l’arbre à maladies?
Ne sois pas stupide comme moi, n’attends pas de croquer dedans
Pour regretter de ne pas avoir su apprécier certains instants
C’est quand je les appelle et qu’elles n’en font rien
Que je comprends que quelque chose en moi est déjà blessé irrémédiablement
Souvent frustré par leur absence, c’est mal mais je compense
Des sanglots rouges éclatent le long de mes poignées
Je les tourne mais ils n’ouvrent pas la porte d’un monde meilleur
À peine si en regardant le gauche je constate qu’il est 23h
D’un jour quelconque, dans ma vie quelconque, où j’attends quelqu’un, quel qu’il soit s’intéressant un tant soi peu à moi
Mais les gens n’ont pas le temps et quelque part je les comprends
De toutes façons tout ça n’est rien, je n’en fais pas un drame
Cela partira avec les larmes.