Les paroles de la chanson
« Avec le coeur et la raison »
Kery James
Hozn fi Kalbi (X4)
Pour ceux qu’on chasse de leurs maisons
J’écris ce texte avec le cœur et la raison
J’n’y peux rien si la vérité vous effraie
Mais j’suis ni aveugle, ni sourd, ni muet
Se taire c’est parfois cautionner la violence et le non droit
Je ne serais pas complice du silence
Anticolonialiste ce n’est pas être antisémite
J’suis qu’un homme avec le sens de la justice
Je n’ai que la parole pour treillis
Pour ceux qu’on traite en étrangers dans leur propre pays
Pour ceux qu’ont été spoliés, volés
Qu’ont vu leurs droits les plus fondamentaux violés
Héritage tragique de décisions injustes
Prises sous mandat britannique
Depuis la déclaration Balfour on s’enfonce
Pour comprendre le présent, comprends où l’Histoire commence
Priver un peuple de l’autodétermination
Partager ses terres sans aucune consultation
Observe le drame de la colonisation
Deux options, la lutte ou la résignation
La Palestine n’était pas une terre sans peuple
Destinée à accueillir un peuple sans terre
Il y a bien un occupant et un occupé
Il y a bien un oppresseur et un opprimé
Le renier c’est tenter d’effacer l’Histoire
Et, effacer l’Histoire c’est refuser qu’on la répare
Il y a bien un agresseur et une victime
Un colonisateur et un résistant palestinien
Il est question de faits établis, pas de point de vue
Ma raison peut s’y tenir même si mon cœur est ému
Il ne s’agit pas de deux forces égales qui s’affrontent
Les médias parlent de guerre quelle honte
La 3ème puissance armée face à une nation sans état
Plus de 1000 pour 10 à la dernière Intifada
C’est ça la guerre?
Malgré tout ce qu’ils subissent
Les Palestiniens résistent, les Palestiniens existent
J’ai rarement vu un peuple si courageux
Sa fierté brille comme le soleil même par temps orageux
J’peux pas me désolidariser
Juste en temps qu’être humain je peux pas ne pas me positionner
C’est un appel à partager leurs peines
Mais les ignorants diront que c’est un appel à la haine
On ne nourrit pas l’injustice en la dénonçant mais en la taisant
Quoi qu’ils disent j’écris avec le cœur et la raison
Refrain:
Hozn fi Qalbi, (De la tristesse dans le cœur) x2
’Aandi hozn fi qalbi (J’ai de la tristesse dans le cœur)
Lemma ou fakar fi falastine (Quand je pense à la Palestine)
’Aandi lorfa fi qalbi
Wa ana nhabekom (Je vous aime) x2
Pas de quiétude dans l’occupation
Au quotidien l’occupation c’est l’humiliation
L’humiliation est violente, constante
Aux frontières des checkpoint la liberté est agonisante
J’écris la détresse d’une nation
Qui sur ses propres terres n’a plus la libre circulation
Sous couvert de sécurité, l’apartheid se maquille
Et le mur sépare des familles
Les colonies se multiplient sous l’œil passif et complice des États-Unis
Négociations sans fin pour la création d’un état Palestinien
Mais quand viendra l’heure qu’est-ce qu’il en restera?
Quelques bouts de terre éparpillés
A l’heure où j’écris ce texte près des 3/4 ont été pillés
Près d’un million d’êtres humains ont été poussés à l’exil
Pourquoi quitter leur terre si leurs vies n’étaient pas en péril?
Et leurs biens sont devenus les leurs
Les espoirs de retour sont devenus des leurres
As-tu entendu parler de ladite loi des absents?
Les biens des réfugiés reviennent à l’occupation
Qui peut prétendre trouver ça normal?
Qui peut prétendre que je devrais rester impartial?
Pour rester impartial quand l’injustice est flagrante
Il faut être sourd avec une morale non-voyante
L’Histoire témoignera que je me suis levé comme j’ai pu
Pendant que les grandes puissances les regardent crever
Tous parlent de droits de l’homme mais n’empêchent pas le massacre
Les sanctions de l’ONU ne sont applicables qu’à l’Irak
On ne compte plus les orphelins
Les balles qui se sont perdues dans les poitrines de gamins
Combien de nourrissons sous les décombres?
Des familles entières décimées par les bombes
D’assassinats dit "ciblés" foudroyants les civils
D’emprisonnements arbitraires
Dites moi pensez-vous que je devrais me taire?
J’suis censé vivre dans une démocratie
Pourtant j’ai peur quand je relis ce que j’écris
Tout est basé sur des faits mais je crains quand même l’orage
J’écris avec le cœur, la raison et le courage...
Refrain:
Hozn fi Qalbi, (De la tristesse dans le cœur) x2
’Aandi hozn fi qalbi (J’ai de la tristesse dans le cœur)
Lemma ou fakar fi falastine (Quand je pense à la Palestine)
’Aandi lorfa fi qalbi
Wa ana nhabekom (Je vous aime) x2
Avec le cœur mais aussi avec la raison
Je peux pas laisser terminer ce morceau sans préciser que
Ce texte ne prend pas à partie une communauté mais vise la politique d’un état et le silence complice du monde dit "libre"
J’suis conscient que dans chaque camps, je dis bien dans chaque camps, y’a des gens qui se battent pour que les choses changent, qui se battent pour la paix et la justice et je ne peux que saluer leur courage et leur sincérité
Je déplore la mort des innocents de part et d’autre. Qui peut se réjouir de voir mourir des enfants? Eux qui n’ont pas choisi, les héritiers d’un monde que les adultes leurs lèguent
J’écris ce texte, manifeste de mon soutien actif, aux pacifiques, aux Palestiniens. Pas uniquement parce qu’il y a parmi eux des musulmans car, contrairement aux idées reçues et ancrées dans l’inconscient collectif, les arabes palestiniens ne sont pas tous musulmans
Je les soutiens parce que j’estime, avec le cœur et la raison, qu’ils subissent une injustice et qu’il est important pour eux que le monde sache en attendant que le monde bouge
Il ne s’agit pas d’importer le conflit en France de manière stupide et violente en s’attaquant injustement aux personnes, à leurs biens et en dégradant des cimetières. Ce sont là des choses que je ne cautionne pas et que je condamne clairement.
J’espère, j’espère toujours voir la paix dans la justice se lever à l’horizon et j’écris avec le cœur et la raison.
[Refrain]:
Hozn fi Kalbi (X2)
’Andi hozn fi kalbi
Lemma ou fakar fi falastine
’Aandi lorfa fi kalbi
Wa ana nhabekom
Wa ana nhabekom
Wa ana nhabekom
Wa ana nhabekom
Pour ceux qu’on chasse de leurs maisons
J’écris ce texte avec le cœur et la raison
J’n’y peux rien si la vérité vous effraie
Mais j’suis ni aveugle, ni sourd, ni muet
Se taire c’est parfois cautionner la violence et le non droit
Je ne serais pas complice du silence
Anticolonialiste ce n’est pas être antisémite
J’suis qu’un homme avec le sens de la justice
Je n’ai que la parole pour treillis
Pour ceux qu’on traite en étrangers dans leur propre pays
Pour ceux qu’ont été spoliés, volés
Qu’ont vu leurs droits les plus fondamentaux violés
Héritage tragique de décisions injustes
Prises sous mandat britannique
Depuis la déclaration Balfour on s’enfonce
Pour comprendre le présent, comprends où l’Histoire commence
Priver un peuple de l’autodétermination
Partager ses terres sans aucune consultation
Observe le drame de la colonisation
Deux options, la lutte ou la résignation
La Palestine n’était pas une terre sans peuple
Destinée à accueillir un peuple sans terre
Il y a bien un occupant et un occupé
Il y a bien un oppresseur et un opprimé
Le renier c’est tenter d’effacer l’Histoire
Et, effacer l’Histoire c’est refuser qu’on la répare
Il y a bien un agresseur et une victime
Un colonisateur et un résistant palestinien
Il est question de faits établis, pas de point de vue
Ma raison peut s’y tenir même si mon cœur est ému
Il ne s’agit pas de deux forces égales qui s’affrontent
Les médias parlent de guerre quelle honte
La 3ème puissance armée face à une nation sans état
Plus de 1000 pour 10 à la dernière Intifada
C’est ça la guerre?
Malgré tout ce qu’ils subissent
Les Palestiniens résistent, les Palestiniens existent
J’ai rarement vu un peuple si courageux
Sa fierté brille comme le soleil même par temps orageux
J’peux pas me désolidariser
Juste en temps qu’être humain je peux pas ne pas me positionner
C’est un appel à partager leurs peines
Mais les ignorants diront que c’est un appel à la haine
On ne nourrit pas l’injustice en la dénonçant mais en la taisant
Quoi qu’ils disent j’écris avec le cœur et la raison
Refrain:
Hozn fi Qalbi, (De la tristesse dans le cœur) x2
’Aandi hozn fi qalbi (J’ai de la tristesse dans le cœur)
Lemma ou fakar fi falastine (Quand je pense à la Palestine)
’Aandi lorfa fi qalbi
Wa ana nhabekom (Je vous aime) x2
Pas de quiétude dans l’occupation
Au quotidien l’occupation c’est l’humiliation
L’humiliation est violente, constante
Aux frontières des checkpoint la liberté est agonisante
J’écris la détresse d’une nation
Qui sur ses propres terres n’a plus la libre circulation
Sous couvert de sécurité, l’apartheid se maquille
Et le mur sépare des familles
Les colonies se multiplient sous l’œil passif et complice des États-Unis
Négociations sans fin pour la création d’un état Palestinien
Mais quand viendra l’heure qu’est-ce qu’il en restera?
Quelques bouts de terre éparpillés
A l’heure où j’écris ce texte près des 3/4 ont été pillés
Près d’un million d’êtres humains ont été poussés à l’exil
Pourquoi quitter leur terre si leurs vies n’étaient pas en péril?
Et leurs biens sont devenus les leurs
Les espoirs de retour sont devenus des leurres
As-tu entendu parler de ladite loi des absents?
Les biens des réfugiés reviennent à l’occupation
Qui peut prétendre trouver ça normal?
Qui peut prétendre que je devrais rester impartial?
Pour rester impartial quand l’injustice est flagrante
Il faut être sourd avec une morale non-voyante
L’Histoire témoignera que je me suis levé comme j’ai pu
Pendant que les grandes puissances les regardent crever
Tous parlent de droits de l’homme mais n’empêchent pas le massacre
Les sanctions de l’ONU ne sont applicables qu’à l’Irak
On ne compte plus les orphelins
Les balles qui se sont perdues dans les poitrines de gamins
Combien de nourrissons sous les décombres?
Des familles entières décimées par les bombes
D’assassinats dit "ciblés" foudroyants les civils
D’emprisonnements arbitraires
Dites moi pensez-vous que je devrais me taire?
J’suis censé vivre dans une démocratie
Pourtant j’ai peur quand je relis ce que j’écris
Tout est basé sur des faits mais je crains quand même l’orage
J’écris avec le cœur, la raison et le courage...
Refrain:
Hozn fi Qalbi, (De la tristesse dans le cœur) x2
’Aandi hozn fi qalbi (J’ai de la tristesse dans le cœur)
Lemma ou fakar fi falastine (Quand je pense à la Palestine)
’Aandi lorfa fi qalbi
Wa ana nhabekom (Je vous aime) x2
Avec le cœur mais aussi avec la raison
Je peux pas laisser terminer ce morceau sans préciser que
Ce texte ne prend pas à partie une communauté mais vise la politique d’un état et le silence complice du monde dit "libre"
J’suis conscient que dans chaque camps, je dis bien dans chaque camps, y’a des gens qui se battent pour que les choses changent, qui se battent pour la paix et la justice et je ne peux que saluer leur courage et leur sincérité
Je déplore la mort des innocents de part et d’autre. Qui peut se réjouir de voir mourir des enfants? Eux qui n’ont pas choisi, les héritiers d’un monde que les adultes leurs lèguent
J’écris ce texte, manifeste de mon soutien actif, aux pacifiques, aux Palestiniens. Pas uniquement parce qu’il y a parmi eux des musulmans car, contrairement aux idées reçues et ancrées dans l’inconscient collectif, les arabes palestiniens ne sont pas tous musulmans
Je les soutiens parce que j’estime, avec le cœur et la raison, qu’ils subissent une injustice et qu’il est important pour eux que le monde sache en attendant que le monde bouge
Il ne s’agit pas d’importer le conflit en France de manière stupide et violente en s’attaquant injustement aux personnes, à leurs biens et en dégradant des cimetières. Ce sont là des choses que je ne cautionne pas et que je condamne clairement.
J’espère, j’espère toujours voir la paix dans la justice se lever à l’horizon et j’écris avec le cœur et la raison.
[Refrain]:
Hozn fi Kalbi (X2)
’Andi hozn fi kalbi
Lemma ou fakar fi falastine
’Aandi lorfa fi kalbi
Wa ana nhabekom
Wa ana nhabekom
Wa ana nhabekom
Wa ana nhabekom