Les paroles de la chanson
« Avec le coeur »
Kenza Farah
Algérie, 8 juillet 1986 me voilà venue au monde. 1 an plus tard direction les bidonvilles, la France et la froideur de ce monde. C’est la sueur sur le front de mon père qui m’a fait prendre conscience que la vie était loin d’être belle. C’est les mains écorchées de ma mère qui m’ont données la rage d’avancer et l’envie de toucher le ciel.
J’ai grandi dans le Ghetto où la misère est si présente qu’elle nous colle à la peau.
J’ai grandi dans le Ghetto et entre deux bâtiments je chante pour me tenir chaud.
On m’avait dit que la ville et ses lumières pouvaient réchauffer les cœurs en les couvrant sous son manteau.
On m’avait dit sous la lueur des réverbères nous sommes tous égaux, pourquoi mon père a mal au dos?
On m’a appris qu’ici si tu te laisses faire ta vie est un enfer donc j’ai dû faire ce qu’il faut.
On m’avait dit "petite fille tu es si fière prends soin de ta mère, donne-lui ce qu’il y a de plus beau".
Et ma vie a pris son sens en musique, je m’applique pour que mes bons choix, mes fautes s’envolent sur les notes. Dans mes sons je remercie mon public, mon équipe, ceux qui font partie des nôtres et même les autres.
On m’a dit " bats-toi" je me suis battue
On m’a dit "Quitte ça" j’ai bousillé les instruts
J’ai porté ma voix au nom de la rue, guidée par ma foi, jusqu’au bout j’y ai cru.
Moi c’est Kenza et revoilà Kenza, moi c’est Kenza avec le cœur [x4]
J’ai grandi dans le Ghetto où la misère est si présente qu’elle nous colle à la peau.
J’ai grandi dans le Ghetto et entre deux bâtiments je chante pour me tenir chaud.
On m’avait dit que la ville et ses lumières pouvaient réchauffer les cœurs en les couvrant sous son manteau.
On m’avait dit sous la lueur des réverbères nous sommes tous égaux, pourquoi mon père a mal au dos?
On m’a appris qu’ici si tu te laisses faire ta vie est un enfer donc j’ai dû faire ce qu’il faut.
On m’avait dit "petite fille tu es si fière prends soin de ta mère, donne-lui ce qu’il y a de plus beau".
Et ma vie a pris son sens en musique, je m’applique pour que mes bons choix, mes fautes s’envolent sur les notes. Dans mes sons je remercie mon public, mon équipe, ceux qui font partie des nôtres et même les autres.
On m’a dit " bats-toi" je me suis battue
On m’a dit "Quitte ça" j’ai bousillé les instruts
J’ai porté ma voix au nom de la rue, guidée par ma foi, jusqu’au bout j’y ai cru.
Moi c’est Kenza et revoilà Kenza, moi c’est Kenza avec le cœur [x4]