Les paroles de la chanson
« Au relais de l'orée »
Hélène Martin
Mais oui, belle biche éplorée,
Je vous admire et vous chéris
Pourtant au Relais de l’Orée
J’ai mangé de votre mari
Le mien m’offrit cette frairie
Un soir d’allègre intimité
Et j’ai, pour les miennes fêter,
Savouré vos amours péries
Pardonnez, veuve des cavernes,
Vous et vos faons et vos daguets
C’est vrai, nous avons été gais
Contre vos alcôves en berne
Vous vîtes reluire à l’orée
Les chandelles de ce manoir
Où de grands cerfs en habit noir
Conduisent leurs biches adorées
Le feu de bois, l’œillet de Nice
Teignent d’un rose ravissant
Ces lieux d’horreur où votre sang
Et celui des vignes s’unissent
Mais allez, dame des ramées,
Si votre coeur désordonné
Entendit rire et s’obstiner
Notre fête bien arrimée
Le temps, pourtant, le temps la presse
Le temps la pousse à dériver,
Belle biche, et si vous buvez
Aux longs étangs de la détresse
Moi, je vois déjà notre table
Qui sombrait tous flambeaux éteints
Car plus l’amour est délectable
Et plus la peur est du festin
Car plus l’amour est délectable
Et plus la peur est du festin
Je vous admire et vous chéris
Pourtant au Relais de l’Orée
J’ai mangé de votre mari
Le mien m’offrit cette frairie
Un soir d’allègre intimité
Et j’ai, pour les miennes fêter,
Savouré vos amours péries
Pardonnez, veuve des cavernes,
Vous et vos faons et vos daguets
C’est vrai, nous avons été gais
Contre vos alcôves en berne
Vous vîtes reluire à l’orée
Les chandelles de ce manoir
Où de grands cerfs en habit noir
Conduisent leurs biches adorées
Le feu de bois, l’œillet de Nice
Teignent d’un rose ravissant
Ces lieux d’horreur où votre sang
Et celui des vignes s’unissent
Mais allez, dame des ramées,
Si votre coeur désordonné
Entendit rire et s’obstiner
Notre fête bien arrimée
Le temps, pourtant, le temps la presse
Le temps la pousse à dériver,
Belle biche, et si vous buvez
Aux longs étangs de la détresse
Moi, je vois déjà notre table
Qui sombrait tous flambeaux éteints
Car plus l’amour est délectable
Et plus la peur est du festin
Car plus l’amour est délectable
Et plus la peur est du festin