Les paroles de la chanson
« Au fin fond d'une contrée »
Akhenaton
Les ombres sont des rêves...
Cette histoire est une fable, le conteur de celle-ci est fiable
Et sans parler du Diable, le bonheur est friable
Car mon rêgne en fait n’a jamais été minable
Ma contrée était de sable, mes sujets des ombres inombrables
Où l’amitié était le ciment, le jeu, le piment
L’amour l’agrément, je joie, l’aliment
Nous vivions tous dans nos rêves et nos passions
Mais la vie d’adulte a déclenché un processus d’élimination
De formidables randonnées à vélo
A pautre sustentatoire dans une station de métro
Où sont passés les rois, les reines qui naguère
Fabriquairent des cendriers pour la fête des pères?
Pourquoi ai-je perdu le sourire, avec un air si triste
Pour mes amis qui se sont trompés de pistes?
L’enfant qui sommeillait en moi s’est évaporé
Et malgré, je désire rester
{Refrain:}
Au fin fond d’une contrée par les vents battus
Je suis le roi fou désuet souverain d’un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves
Et moi, je me souviens
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Je regrette ces soirées d’été où nous faisions des parties de cache-cache
Les t-shirts pleins de taches, planqués sous des bâches, sache
Que nous étions des gosses comme les autres
Epris de liberté, les poumons gonflés de fierté
Pour mon malheur, l’enfance n’est pas éternelle
Le miel donna du fiel, et le rêve devint sel
L’enveloppe corporelle à cru
Les ombres m’ont quitté, mes compagnons sont devenus des statues
De tous ceux qui jouaient au soldat avec moi
La moitié ont désormais des traces sur les bras
Et je ferme les yeux afin que s’envole
Le souvenir de voir leurs mères les chercher à la sortie de l’école
L’amour qu’lles leurs portaient, l’attention qu’elles leurs donnaient
Se doutaient-elles qu’un jour, ils voleraient dans leurs porte-monnaies
Mais JP, tu as grandi trop tôt
Ton visage aujourd’hui me fait froid dans le dos
Tu as quitté mon royaume sans prévenir
Ton ombre est un souvenir, statue de glace fût ton devenir
Tu hantes ma contrée avec un regard figé
Ici tu as laissé notre amitié
{au Refrain}
Comme le peuple de Loth, ils n’ont pas cru à la miséricorde
Et quand je les aborde, dans leurs cœurs il pleut des cordes
Sans ignorer qu’un peu d’amour peut changer la statue en
Ombre, libre, souple et sombre
Pour pouvoir absorber le maximum de lumière
La licorne chevauchant la crinière d’un éclair
Et tout est clair dans la nuit des songes
Au moins je peux y chasser, ces terribles regrets qui me rongent
La réponse au changement de cap
Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l’île de Pâques
Heureusement qu’une reine d’Orient m’a épousé
Elle m’a redonné un peuple d’ombres afin de pouvoir gouverner
Ma destinée est jonchée de paysages verts
Depuis que j’ai quitté l’ennui de mon désert
Ensuite, si mon mental va, des fois
Je ne puis l’éviter, je me revois
{au Refrain}
Cette histoire est une fable, le conteur de celle-ci est fiable
Et sans parler du Diable, le bonheur est friable
Car mon rêgne en fait n’a jamais été minable
Ma contrée était de sable, mes sujets des ombres inombrables
Où l’amitié était le ciment, le jeu, le piment
L’amour l’agrément, je joie, l’aliment
Nous vivions tous dans nos rêves et nos passions
Mais la vie d’adulte a déclenché un processus d’élimination
De formidables randonnées à vélo
A pautre sustentatoire dans une station de métro
Où sont passés les rois, les reines qui naguère
Fabriquairent des cendriers pour la fête des pères?
Pourquoi ai-je perdu le sourire, avec un air si triste
Pour mes amis qui se sont trompés de pistes?
L’enfant qui sommeillait en moi s’est évaporé
Et malgré, je désire rester
{Refrain:}
Au fin fond d’une contrée par les vents battus
Je suis le roi fou désuet souverain d’un peuple de statues
Ils ont tous quitté mes rêves
Et moi, je me souviens
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Les ombres sont des rêves
Je regrette ces soirées d’été où nous faisions des parties de cache-cache
Les t-shirts pleins de taches, planqués sous des bâches, sache
Que nous étions des gosses comme les autres
Epris de liberté, les poumons gonflés de fierté
Pour mon malheur, l’enfance n’est pas éternelle
Le miel donna du fiel, et le rêve devint sel
L’enveloppe corporelle à cru
Les ombres m’ont quitté, mes compagnons sont devenus des statues
De tous ceux qui jouaient au soldat avec moi
La moitié ont désormais des traces sur les bras
Et je ferme les yeux afin que s’envole
Le souvenir de voir leurs mères les chercher à la sortie de l’école
L’amour qu’lles leurs portaient, l’attention qu’elles leurs donnaient
Se doutaient-elles qu’un jour, ils voleraient dans leurs porte-monnaies
Mais JP, tu as grandi trop tôt
Ton visage aujourd’hui me fait froid dans le dos
Tu as quitté mon royaume sans prévenir
Ton ombre est un souvenir, statue de glace fût ton devenir
Tu hantes ma contrée avec un regard figé
Ici tu as laissé notre amitié
{au Refrain}
Comme le peuple de Loth, ils n’ont pas cru à la miséricorde
Et quand je les aborde, dans leurs cœurs il pleut des cordes
Sans ignorer qu’un peu d’amour peut changer la statue en
Ombre, libre, souple et sombre
Pour pouvoir absorber le maximum de lumière
La licorne chevauchant la crinière d’un éclair
Et tout est clair dans la nuit des songes
Au moins je peux y chasser, ces terribles regrets qui me rongent
La réponse au changement de cap
Pourquoi suis-je devenu comme un souverain de l’île de Pâques
Heureusement qu’une reine d’Orient m’a épousé
Elle m’a redonné un peuple d’ombres afin de pouvoir gouverner
Ma destinée est jonchée de paysages verts
Depuis que j’ai quitté l’ennui de mon désert
Ensuite, si mon mental va, des fois
Je ne puis l’éviter, je me revois
{au Refrain}