Les paroles de la chanson
« Au commencement »
Klub Des Loosers
Personne ne racontera la beauté de nos vies banales
Nos combats contre le cancer ne feront pas une ligne dans le journal
Ton premier trou tu l’appelleras maman le dernier tu ne le verras pas
Peut-être du monde autour et quelques uns qui pleurent papa
Voilà, dernier adieu on se dépêche le cimetière ferme
Chaque vie a son terme comme chaque billard une tâche de sperme
Mais merde ce n’est pas l’histoire j’ai débuté par la fin
Oubliez tout je recommence pour que tout le monde comprenne bien
Au commencement ton père avait la gaule ta maman n’a pas dit non
Pour les détails, on ne sait pas trop demande leur à l’occase
As-tu été conçu en levrette, lotus, cuillère ou missionnaire?
Te voulaient-ils vraiment? Cela ne change rien pour être sincère
L’humanité n’était pas prête à être plusieurs fois milliardaire
Et il était déjà trop tard à ta première bouffé d’air
Des amours et des souvenirs, des regrets puis des soupirs
Des gosses aussi que tu regardes courir le cœur rempli d’espoir
On peut changer les prénoms mais c’est toujours la même histoire
Qui se répète même si en fait on sait qu’elle ne mènera nulle part
J’allume une clope sur les bougies de mon gâteau d’anniversaire
Les souffle puis me demande si en fait ce n’était pas hier
J’ai une carte d’identité mais je sais que je ne suis personne
Inutile comme un je t’aime, énoncé d’une voix monotone
J’ai l’eau courante et un emploi tout le reste ne sera qu’un plus
J’aimerais revoir mes ambitions ne les croiserai pas dans le bus
Une petite fille me sourit, sans doute pense-t-elle qu’elle est jolie
Parce que les miroirs sont trop hauts et que son papa lui a dit
Mais je ne peux rien y faire pour elle tu sais je n’suis pas chirurgien
Et quand bien même ce serait vain car on n’opère pas les destins
J’espère que tu n’espères pas trop fort ça te ferait du tort
Les grands rêveurs que j’ai connus avaient tous des marchands de mort
Parce que le sable ne suffit pas on s’y enfonce pour oublier
Et moi qui croyais bêtement que quelqu’un viendrait m’y chercher
Nos combats contre le cancer ne feront pas une ligne dans le journal
Ton premier trou tu l’appelleras maman le dernier tu ne le verras pas
Peut-être du monde autour et quelques uns qui pleurent papa
Voilà, dernier adieu on se dépêche le cimetière ferme
Chaque vie a son terme comme chaque billard une tâche de sperme
Mais merde ce n’est pas l’histoire j’ai débuté par la fin
Oubliez tout je recommence pour que tout le monde comprenne bien
Au commencement ton père avait la gaule ta maman n’a pas dit non
Pour les détails, on ne sait pas trop demande leur à l’occase
As-tu été conçu en levrette, lotus, cuillère ou missionnaire?
Te voulaient-ils vraiment? Cela ne change rien pour être sincère
L’humanité n’était pas prête à être plusieurs fois milliardaire
Et il était déjà trop tard à ta première bouffé d’air
Des amours et des souvenirs, des regrets puis des soupirs
Des gosses aussi que tu regardes courir le cœur rempli d’espoir
On peut changer les prénoms mais c’est toujours la même histoire
Qui se répète même si en fait on sait qu’elle ne mènera nulle part
J’allume une clope sur les bougies de mon gâteau d’anniversaire
Les souffle puis me demande si en fait ce n’était pas hier
J’ai une carte d’identité mais je sais que je ne suis personne
Inutile comme un je t’aime, énoncé d’une voix monotone
J’ai l’eau courante et un emploi tout le reste ne sera qu’un plus
J’aimerais revoir mes ambitions ne les croiserai pas dans le bus
Une petite fille me sourit, sans doute pense-t-elle qu’elle est jolie
Parce que les miroirs sont trop hauts et que son papa lui a dit
Mais je ne peux rien y faire pour elle tu sais je n’suis pas chirurgien
Et quand bien même ce serait vain car on n’opère pas les destins
J’espère que tu n’espères pas trop fort ça te ferait du tort
Les grands rêveurs que j’ai connus avaient tous des marchands de mort
Parce que le sable ne suffit pas on s’y enfonce pour oublier
Et moi qui croyais bêtement que quelqu’un viendrait m’y chercher