Les paroles de la chanson
« Arabia »
Sniper
[refrain en arabe]
Arabia al arabia
rahi jaya w mahichi nassya
loughti hia men walidia
men ghirha hia al arabia
[tunisiano]
Apprendre à être libre
Coeur et poing serré.
Se sentir considéré.
Pour réapprendre à vivre
Manifestations tempérées
C’est loin d’être possible
Quand le peuple est pris pour cible
Y a pas de révolution modérée
Oui il marche pour leurs intérêts
L’État contre le sinistre
Oui ils font couler le sang
Et ont la mort pour ministre
Arabia triste bilan
Va du Maroc à l’Iran
L’espoir remplies des cercueils
Et porte le deuil des tyrans
Il ne parle jamais de misère
Ne montre que les bonnes facettes
On voit les stations balnéaires
où les touristes font bronzette
Ils pillent les matières premières
Garde ta langue dans son fourreau
Car le moindre contestataire aura à faire à son bourreau
Alors que le peuple crève de faim, de tout
Rien ne sert de faire gréve
donc autant mourir debout
Arabia est le combat
Oui triste est la prose
Le sang rouge est la terre
Mais noble est la cause
on est libre (arabia)
[refrain] *2
[aketo]
Une poudrière finit forcément par s’embraser
Il suffit d’une étincelle
Le feu se propage et rien ne pourra l’entraver
Navré pour ces journalistes qui parlent de contagion
Il s’agit pas d’une maladie il s’agit de révolution
Fuck leur vision colonialiste
Le peuple a ses raisons
Que l’oppresseur ignore
L’envers du décor et dors dans des hôtels et des touristes
Les uns se privent
Quand d’autres se gavent comme des porcs
Un occident paternaliste
Mais bien complice
Le sort que ces gens subissent
Ils applaudissent dernière leur démocratie déguisée
Se désolidarisent de ceux qui plantent leur tentes devant l’Élysée
Lorsque le peuple souffre
Le vent de la révolte souffle
Pour que de nouvelles portes s’ouvrent
Et ne plus rester dans ce gouffre
De milliers de diplômés sans travail et sans espoir
Humiliés, ces jeunes paumés finissent par marquer l’histoire
Par renverser ce pouvoir qui sème la discorde
Les tyrans sont contraints de prendre la fuite par la petite porte
[refrain]
[Tunisiano]
En hommage à tous les civils qui sont tombés sous les balles
Qui se sont battus pour être libre
Qui se sont battus contre un système totalitaire
Et qui pour changer leur histoire y ont laissé des êtres chers
[Aketo]
Combien de civils tombent sous les balles des armes
Fournis par les mêmes qui prétendent leurs venir en aide
Bizarre que personne ne les blâme
La certitude plane sur l’issue de cette révolte
Va-t-elle ouvrir de nouvelles portes ou rester presque morte
tatharbou bel kfouf
tou9tel kheyatek
ili yatkalem ymout
chouf kifach rabtat bladek
arabia chaab lyoum
yourid el houria
koul thawra kouni radiia
aahd jdid lel arabia
[refrain]
je suis super fièr de mon peuple
je suis trés trés fière des tunisiens
rendez hommage aussi à la famille bouzizi
qui à fait quelque chose de grand
et au final ce qui ce passe c’est que
j’espere que tout le monde arabe vont prendre la chose et suivre l’exemple
Arabia al arabia
rahi jaya w mahichi nassya
loughti hia men walidia
men ghirha hia al arabia
[tunisiano]
Apprendre à être libre
Coeur et poing serré.
Se sentir considéré.
Pour réapprendre à vivre
Manifestations tempérées
C’est loin d’être possible
Quand le peuple est pris pour cible
Y a pas de révolution modérée
Oui il marche pour leurs intérêts
L’État contre le sinistre
Oui ils font couler le sang
Et ont la mort pour ministre
Arabia triste bilan
Va du Maroc à l’Iran
L’espoir remplies des cercueils
Et porte le deuil des tyrans
Il ne parle jamais de misère
Ne montre que les bonnes facettes
On voit les stations balnéaires
où les touristes font bronzette
Ils pillent les matières premières
Garde ta langue dans son fourreau
Car le moindre contestataire aura à faire à son bourreau
Alors que le peuple crève de faim, de tout
Rien ne sert de faire gréve
donc autant mourir debout
Arabia est le combat
Oui triste est la prose
Le sang rouge est la terre
Mais noble est la cause
on est libre (arabia)
[refrain] *2
[aketo]
Une poudrière finit forcément par s’embraser
Il suffit d’une étincelle
Le feu se propage et rien ne pourra l’entraver
Navré pour ces journalistes qui parlent de contagion
Il s’agit pas d’une maladie il s’agit de révolution
Fuck leur vision colonialiste
Le peuple a ses raisons
Que l’oppresseur ignore
L’envers du décor et dors dans des hôtels et des touristes
Les uns se privent
Quand d’autres se gavent comme des porcs
Un occident paternaliste
Mais bien complice
Le sort que ces gens subissent
Ils applaudissent dernière leur démocratie déguisée
Se désolidarisent de ceux qui plantent leur tentes devant l’Élysée
Lorsque le peuple souffre
Le vent de la révolte souffle
Pour que de nouvelles portes s’ouvrent
Et ne plus rester dans ce gouffre
De milliers de diplômés sans travail et sans espoir
Humiliés, ces jeunes paumés finissent par marquer l’histoire
Par renverser ce pouvoir qui sème la discorde
Les tyrans sont contraints de prendre la fuite par la petite porte
[refrain]
[Tunisiano]
En hommage à tous les civils qui sont tombés sous les balles
Qui se sont battus pour être libre
Qui se sont battus contre un système totalitaire
Et qui pour changer leur histoire y ont laissé des êtres chers
[Aketo]
Combien de civils tombent sous les balles des armes
Fournis par les mêmes qui prétendent leurs venir en aide
Bizarre que personne ne les blâme
La certitude plane sur l’issue de cette révolte
Va-t-elle ouvrir de nouvelles portes ou rester presque morte
tatharbou bel kfouf
tou9tel kheyatek
ili yatkalem ymout
chouf kifach rabtat bladek
arabia chaab lyoum
yourid el houria
koul thawra kouni radiia
aahd jdid lel arabia
[refrain]
je suis super fièr de mon peuple
je suis trés trés fière des tunisiens
rendez hommage aussi à la famille bouzizi
qui à fait quelque chose de grand
et au final ce qui ce passe c’est que
j’espere que tout le monde arabe vont prendre la chose et suivre l’exemple