Les paroles de la chanson
« Anna-la-belle »
Jeanne Moreau
Évohé, qu’elle est gironde
La petite Anna-la-belle
Qui danse avec tout le monde
Et sent bon la mirabelle
Le safran de Trébizonde
La vanille et la cannelle
Le safran de Trébizonde
La vanille et la cannelle
Blonds ou noirs pouvaient la prendre
Par la taille et le nichon
Elle était facile et tendre
Aux filles comme aux garçons
Qui déliraient de s’étendre
Avec ses jeunes frissons
La petite Anna-l’amour
Brûlait sa vie et la vôtre
Et trésor doux au toucher
Passait du prince au pandour
De l’astronome au boucher
Roulant d’une fièvre à l’autre
De l’astronome au boucher
Roulant d’une fièvre à l’autre
Pute non, mais amoureuse
À cœur à corps affolés
Comme la mer est venteuse
Comme la mer est salée
Pute non, mais orageuse
De ses profondes marées
Souple ainsi qu’un vermicelle
Anna coulait dans les bras
Et des abîmes de sel
De venins et de lilas
S’ouvraient sous ses Alhambra
De caresse universelle
S’ouvraient sous ces Alhambra
De caresse universelle
Des couteaux et des poisons
Luisaient dans les ombres rousses
Ô suave déraison
Vas-y comme je te pousse
On ne quitte pas pour lors
La petite Anna-la-mort
On ne quitte pas pour l’or
La petite Anna-la-mort
Qui vous rend la fin si douce
La petite Anna-la-belle
Qui danse avec tout le monde
Et sent bon la mirabelle
Le safran de Trébizonde
La vanille et la cannelle
Le safran de Trébizonde
La vanille et la cannelle
Blonds ou noirs pouvaient la prendre
Par la taille et le nichon
Elle était facile et tendre
Aux filles comme aux garçons
Qui déliraient de s’étendre
Avec ses jeunes frissons
La petite Anna-l’amour
Brûlait sa vie et la vôtre
Et trésor doux au toucher
Passait du prince au pandour
De l’astronome au boucher
Roulant d’une fièvre à l’autre
De l’astronome au boucher
Roulant d’une fièvre à l’autre
Pute non, mais amoureuse
À cœur à corps affolés
Comme la mer est venteuse
Comme la mer est salée
Pute non, mais orageuse
De ses profondes marées
Souple ainsi qu’un vermicelle
Anna coulait dans les bras
Et des abîmes de sel
De venins et de lilas
S’ouvraient sous ses Alhambra
De caresse universelle
S’ouvraient sous ces Alhambra
De caresse universelle
Des couteaux et des poisons
Luisaient dans les ombres rousses
Ô suave déraison
Vas-y comme je te pousse
On ne quitte pas pour lors
La petite Anna-la-mort
On ne quitte pas pour l’or
La petite Anna-la-mort
Qui vous rend la fin si douce