Les paroles de la chanson
« Anna »
Pierre Perret
Un coup de bec d’oiseau sur une cerise
C’est ce que cache Anna sous sa chemise
Sous laquelle parfois sans crier gare
En toute mauvaise foi ma main s’égare
Dans ce hameau perché qui sent la menthe
On dit d’Anna et moi qu’on se fréquente
Mais nul n’ignore en fait qu’avec l’oiselle
On baise comme des dieux sous la tonnelle
Bien qu’elle leur mît parfois à sa fenêtre
Le nez au vent du soir faut reconnaître
Ses seins n’avaient avant qu’elle me les donne
Jamais tenu dans la main de personne
Et ces jambes qu’à tout venant elle montre
Je les prends à mon cou, elle n’est pas contre
Un seul baiser suffit pour qu’on devine
Qu’enfant elle consomma des vitamines
Par une après-midi des plus torrides
Dans ma chambrette elle me sembla timide
Mais quand sa robe chut à ses semelles
Une fleur apparut tout autour d’elle
Quand les genoux au ciel elle s’est offerte
Dans un cri elle a dit : "Maman, arrête!"
Lorsqu’enfin sa pudeur est passée outre
Elle a béni des pieds toutes les poutres
Un coup de bec d’oiseau sur une cerise
C’est ce que cache Anna sous sa chemise
Sous laquelle parfois sans crier gare
En toute mauvaise foi mon cœur s’égare
Quand elle vient à mon nez et à ma barbe
Se mettre toute nue je la regarde
Je me dis que le bon Dieu et Shakespeare
Et même le football peuvent se faire cuire
Quant au hameau niché dans les nuages
Quelques jaloux ont crié au mirage
Et pour les détromper c’est pas de la tarte
Jamais on ne l’a vu sur une carte
C’est ce que cache Anna sous sa chemise
Sous laquelle parfois sans crier gare
En toute mauvaise foi ma main s’égare
Dans ce hameau perché qui sent la menthe
On dit d’Anna et moi qu’on se fréquente
Mais nul n’ignore en fait qu’avec l’oiselle
On baise comme des dieux sous la tonnelle
Bien qu’elle leur mît parfois à sa fenêtre
Le nez au vent du soir faut reconnaître
Ses seins n’avaient avant qu’elle me les donne
Jamais tenu dans la main de personne
Et ces jambes qu’à tout venant elle montre
Je les prends à mon cou, elle n’est pas contre
Un seul baiser suffit pour qu’on devine
Qu’enfant elle consomma des vitamines
Par une après-midi des plus torrides
Dans ma chambrette elle me sembla timide
Mais quand sa robe chut à ses semelles
Une fleur apparut tout autour d’elle
Quand les genoux au ciel elle s’est offerte
Dans un cri elle a dit : "Maman, arrête!"
Lorsqu’enfin sa pudeur est passée outre
Elle a béni des pieds toutes les poutres
Un coup de bec d’oiseau sur une cerise
C’est ce que cache Anna sous sa chemise
Sous laquelle parfois sans crier gare
En toute mauvaise foi mon cœur s’égare
Quand elle vient à mon nez et à ma barbe
Se mettre toute nue je la regarde
Je me dis que le bon Dieu et Shakespeare
Et même le football peuvent se faire cuire
Quant au hameau niché dans les nuages
Quelques jaloux ont crié au mirage
Et pour les détromper c’est pas de la tarte
Jamais on ne l’a vu sur une carte