Les paroles de la chanson
« Amar et antoinette »
Mouron
Imagine, dans les années trente
Ces années folles qu’on disait
Dans une ville où tout s’impatiente
Sous un soleil démesuré
Un jeune homme avec son courage
Sa valise en papier mâché
Qui aurait traversé à la nage
Cette mer Méditerranée
Y avait pas de p’tits beurs en rab
Ni de raï, ni de beaux rappeurs
L’heure était d’être un "sale Arabe"
Et de faire un sale labeur
Dans cette ville de Marseille
Dans les années trente, imagine
Espérant une vie nouvelle,
Un jeune homme de Constantine
Tellement beau et tellement seul
Dans cette Marseille sanguine
Où les filles faisaient la gueule
Dans les années trente, imagine
Imagine, dans les années trente
Ces années que l’on disait folles
Dans une ville que l’on dit violente
Sous le ciel de Marcel Pagnol
Une jeune femme avec ses diplômes
Qui donne des cours de français
A cet étranger beau jeune homme
La suite, à toi de l’imaginer
"Te marie pas avec l’Arabe"
C’était le vœu de la famille
On était loin des années bab’
Et tellement loin de l’an deux mille
Ils le firent, leur mariage
Et n’eurent pas un seul enfant
Monsieur et Madame Rebbadj
S’aimèrent plus de cinquante-cinq ans
Tellement beaux mais tellement seuls
Dans cette Marseille sanguine
Où le monde faisait la gueule
Dans les années trente, imagine
La vie ne les a séparés
Que par la mort, pour dix-sept jours
La fosse commune, sans le faire exprès
Les a réunis pour toujours
C’était Bobby, c’était Nénette
C’était mon oncle, c’était ma tante
C’était Amar et Antoinette
Imagine, dans les années trente
{x2:}
Tellement beaux et tellement vrais
Dans ce Marseille de l’Alcazar
Que tout le monde les aimait
C’était Antoinette et Amar
Ces années folles qu’on disait
Dans une ville où tout s’impatiente
Sous un soleil démesuré
Un jeune homme avec son courage
Sa valise en papier mâché
Qui aurait traversé à la nage
Cette mer Méditerranée
Y avait pas de p’tits beurs en rab
Ni de raï, ni de beaux rappeurs
L’heure était d’être un "sale Arabe"
Et de faire un sale labeur
Dans cette ville de Marseille
Dans les années trente, imagine
Espérant une vie nouvelle,
Un jeune homme de Constantine
Tellement beau et tellement seul
Dans cette Marseille sanguine
Où les filles faisaient la gueule
Dans les années trente, imagine
Imagine, dans les années trente
Ces années que l’on disait folles
Dans une ville que l’on dit violente
Sous le ciel de Marcel Pagnol
Une jeune femme avec ses diplômes
Qui donne des cours de français
A cet étranger beau jeune homme
La suite, à toi de l’imaginer
"Te marie pas avec l’Arabe"
C’était le vœu de la famille
On était loin des années bab’
Et tellement loin de l’an deux mille
Ils le firent, leur mariage
Et n’eurent pas un seul enfant
Monsieur et Madame Rebbadj
S’aimèrent plus de cinquante-cinq ans
Tellement beaux mais tellement seuls
Dans cette Marseille sanguine
Où le monde faisait la gueule
Dans les années trente, imagine
La vie ne les a séparés
Que par la mort, pour dix-sept jours
La fosse commune, sans le faire exprès
Les a réunis pour toujours
C’était Bobby, c’était Nénette
C’était mon oncle, c’était ma tante
C’était Amar et Antoinette
Imagine, dans les années trente
{x2:}
Tellement beaux et tellement vrais
Dans ce Marseille de l’Alcazar
Que tout le monde les aimait
C’était Antoinette et Amar