Les paroles de la chanson
« Alzheimer »
Matmatah
Septembre arriva comme la plus claire des missives,
Les vendanges avancées d’une vengeance tardive,
Jamais on ne trouva tel scénario pour un James Bond
God bless America et tout le reste du tiers-monde
Avril se terminant nous en colle une dans les gencives
Ne trouvez-vous donc pas l’Histoire un peu répétitive?
Même si nous n’étions rien cet hiver 1933
Du fond des couilles de nos grands-pères
Nous n’avions jamais prévu ça
Du fond du cœur de nos grand-mères
Nous ne voulons plus jamais ça
Tomorrow already knows the rise and fall of the rose
Septembre, un an plus tard, a déjà pointé ses ogives
Parce qu’aujourd’hui la folie se doit d’être expéditive
N’avons-nous pas le temps de leur donner la moindre chance?
Selon les dires de nos amis et de leur présidence
Laissons la poésie aux ministères de la défense
Avril ramasse les premiers fruits de la guerre préventive
Pourris, à vomir devant l’homme par qui la “paix” arrive
Du pétrole et du sang pour un peu plus d’or à Fort Knox
La meilleure façon de gagner du fric, c’est à l’intox
La décadence d’une Amérique à contempler sur Fox
Quatre années que nous attendions ces soirées de novembre,
Faisons pleuvoir les confettis pour couvrir les cendres,
Le monde entier attend son nouveau super-président
Accordez donc le droit de vote à nos vieux continents
Les caprices de gamins, on en fait moins ces derniers temps
Ou alors régressons fatalement,
Éternellement. Des débutants
Avec la peur comme exutoire à l’ignorance
Alzheimer en prof d’histoire de nos enfances
Les vendanges avancées d’une vengeance tardive,
Jamais on ne trouva tel scénario pour un James Bond
God bless America et tout le reste du tiers-monde
Avril se terminant nous en colle une dans les gencives
Ne trouvez-vous donc pas l’Histoire un peu répétitive?
Même si nous n’étions rien cet hiver 1933
Du fond des couilles de nos grands-pères
Nous n’avions jamais prévu ça
Du fond du cœur de nos grand-mères
Nous ne voulons plus jamais ça
Tomorrow already knows the rise and fall of the rose
Septembre, un an plus tard, a déjà pointé ses ogives
Parce qu’aujourd’hui la folie se doit d’être expéditive
N’avons-nous pas le temps de leur donner la moindre chance?
Selon les dires de nos amis et de leur présidence
Laissons la poésie aux ministères de la défense
Avril ramasse les premiers fruits de la guerre préventive
Pourris, à vomir devant l’homme par qui la “paix” arrive
Du pétrole et du sang pour un peu plus d’or à Fort Knox
La meilleure façon de gagner du fric, c’est à l’intox
La décadence d’une Amérique à contempler sur Fox
Quatre années que nous attendions ces soirées de novembre,
Faisons pleuvoir les confettis pour couvrir les cendres,
Le monde entier attend son nouveau super-président
Accordez donc le droit de vote à nos vieux continents
Les caprices de gamins, on en fait moins ces derniers temps
Ou alors régressons fatalement,
Éternellement. Des débutants
Avec la peur comme exutoire à l’ignorance
Alzheimer en prof d’histoire de nos enfances