Les paroles de la chanson
« Alors ce n'était que ça »
Anne Sylvestre
Alors ce n’était que ça
Cette poussière au bout des doigts
Ce rire d’enfant, cette bulle
Ce frôlement de libellule
Ce souvenir inopportun
De mousseline et de parfum
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Cette douceur au creux des bras
Cette moiteur dans une chambre
Et ces instants piégés dans l’ambre
Ou cette pluie sur le chemin
Surtout ne lâche pas ma main
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Ce jardin qu’on n’arrose pas
Et cette porte qu’on referme
Sans savoir si le grain qui germe
Aura de quoi faire sa fleur
Et ce sourire qui fait peur
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Cette colombe qui s’en va
Cet oiseau-lyre qui s’égare
Aux cordes cassées des guitares
Cet écho d’un rire moqueur
Comme une pierre sur le cœur
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Ces mots-couteaux qui volent bas
Ces simulacres de blessures
Ces morts sans une égratignure
Ces nuits couvertes d’oripeaux
Pour ne pas se toucher la peau
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Tous ces verrous, ces cadenas
Ce bâillon qui blesse la bouche
Et rend le silence farouche
Ces forteresses, ces prisons
Que toujours nous rebâtissons
Hum hum hum hum
Et si ce n’était que ça
Cette poussière au bout des doigts
Ce rire d’enfant, cette bulle
Ce frôlement de libellule
Ce souvenir inopportun
De mousseline et de parfum
Hum hum hum hum
Et s’il ne restait que ça,
On ne l’effacerait pas
Cette poussière au bout des doigts
Ce rire d’enfant, cette bulle
Ce frôlement de libellule
Ce souvenir inopportun
De mousseline et de parfum
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Cette douceur au creux des bras
Cette moiteur dans une chambre
Et ces instants piégés dans l’ambre
Ou cette pluie sur le chemin
Surtout ne lâche pas ma main
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Ce jardin qu’on n’arrose pas
Et cette porte qu’on referme
Sans savoir si le grain qui germe
Aura de quoi faire sa fleur
Et ce sourire qui fait peur
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Cette colombe qui s’en va
Cet oiseau-lyre qui s’égare
Aux cordes cassées des guitares
Cet écho d’un rire moqueur
Comme une pierre sur le cœur
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Ces mots-couteaux qui volent bas
Ces simulacres de blessures
Ces morts sans une égratignure
Ces nuits couvertes d’oripeaux
Pour ne pas se toucher la peau
Hum hum hum hum
Alors ce n’était que ça
Tous ces verrous, ces cadenas
Ce bâillon qui blesse la bouche
Et rend le silence farouche
Ces forteresses, ces prisons
Que toujours nous rebâtissons
Hum hum hum hum
Et si ce n’était que ça
Cette poussière au bout des doigts
Ce rire d’enfant, cette bulle
Ce frôlement de libellule
Ce souvenir inopportun
De mousseline et de parfum
Hum hum hum hum
Et s’il ne restait que ça,
On ne l’effacerait pas