Les paroles de la chanson
« Allons n'enfants »
Francesca Solleville
En avant, les n’enfants
Par quatorze ou dix-huit
En rang, les figurants
En piste, les artistes
Sautez dans la tranchée
Dans la fosse d’orchestre
Mitrailleuse à l’archet
De la boue plein la veste
Ah, le joli costume!
Ah, les bravos posthumes!
C’était un temps, la mort
Cherchait des comédiens
C’était la guerre
Et Jean-Baptiste Poquelin
N’y pouvait rien
En avant, les n’enfants
En avant, la zizique
Le clairon, l’olifant
Le tambour et la clique
Attention, rien ne bouge
Plein feu, on va tourner
Oh, le joli nez rouge!
Oh, pardon, t’as plus d’ nez
C’est du franco-germain
On s’arrache les mains
C’était un temps, la mort
Manquait d’accessoiristes
Sont partis en laissant
Poquelin Jean-Baptiste
Seul sur la piste
En avant, les n’enfants
Moteur! Super, l’acteur!
Personne y fait semblant
C’est pour de vrai qu’on meurt
Et ça saigne, et ça rit
On vient dans la lumière
De la poudre de riz
Au fond des cartouchières
Les corbeaux vous acclament
Sur le Chemin des Dames
C’était un temps, la mort
Cherchait des spectateurs
On clouait Poquelin
Sous les clous de couleur
Des projecteurs
En avant, les n’enfants
La pièce a été bonne
Debout, les tire-au-flanc!
Bon dieu, y a plus personne!
En avant, les poilus
On baisse le rideau
On l’ relève, on salue
En soulevant son cerveau
En direc’ de Verdun
Salut les comédiens!
C’était un temps, la mort
Cherchait des costumières
Le soldat inconnu habillé de poussière
C’était Molière
Par quatorze ou dix-huit
En rang, les figurants
En piste, les artistes
Sautez dans la tranchée
Dans la fosse d’orchestre
Mitrailleuse à l’archet
De la boue plein la veste
Ah, le joli costume!
Ah, les bravos posthumes!
C’était un temps, la mort
Cherchait des comédiens
C’était la guerre
Et Jean-Baptiste Poquelin
N’y pouvait rien
En avant, les n’enfants
En avant, la zizique
Le clairon, l’olifant
Le tambour et la clique
Attention, rien ne bouge
Plein feu, on va tourner
Oh, le joli nez rouge!
Oh, pardon, t’as plus d’ nez
C’est du franco-germain
On s’arrache les mains
C’était un temps, la mort
Manquait d’accessoiristes
Sont partis en laissant
Poquelin Jean-Baptiste
Seul sur la piste
En avant, les n’enfants
Moteur! Super, l’acteur!
Personne y fait semblant
C’est pour de vrai qu’on meurt
Et ça saigne, et ça rit
On vient dans la lumière
De la poudre de riz
Au fond des cartouchières
Les corbeaux vous acclament
Sur le Chemin des Dames
C’était un temps, la mort
Cherchait des spectateurs
On clouait Poquelin
Sous les clous de couleur
Des projecteurs
En avant, les n’enfants
La pièce a été bonne
Debout, les tire-au-flanc!
Bon dieu, y a plus personne!
En avant, les poilus
On baisse le rideau
On l’ relève, on salue
En soulevant son cerveau
En direc’ de Verdun
Salut les comédiens!
C’était un temps, la mort
Cherchait des costumières
Le soldat inconnu habillé de poussière
C’était Molière