Les paroles de la chanson
« Allez l'ami »
Nicolas Bacchus
Allez, l’ami, viens par ici
Pour cette fois, ce s’ra pas toi
Qui viendra chialer chez moi
Tu vois, t’arrives et j’pleure déjà.
Allez, l’ami, reste un peu ce soir
On va s’cracher nos vies dans l’noir
On f’ra un bras d’fer de nos malheurs
A même pas chercher si y a un vainqueur.
Allez, l’ami, c’est l’heure de boire
On f’ra la peau à nos histoires
D’encore un p’tit salaud qui s’barre
D’encore une chieuse qu’arrive trop tard.
Allez, l’ami, la nuit est longue
On va s’goinfrer, bouffer des ongles
Vomir sur ceux qu’on aime encore
Ça f’ra du bien même si ça nous tord.
Allez, l’ami, pis quand on s’ra bien ivres,
On dira qu’c’est l’désespoir qui fait vivre,
Qu’c’est pas l’moment d’se faire la malle
Quand ça peut pas aller plus mal.
J’ai bien envie qu’on m’dise "je t’aime"
On m’le dit pas
Y a bien longtemps qu’j’entends plus ça
Qu’au cinéma.
J’suis pourtant pas difficile, tu sais bien
A part tout, j’demande rien
Pour guérir ma solitude, je prends
N’importe quel merdique amant.
Les arbres de nos cœurs ont poussé
Sur lesquels on avait gravé
Bien des noms, déformés au rythme où on s’écorce
Bien des cris, déchirés au temps où on s’écorche.
Allez, l’ami, c’est l’heure d’y croire
On s’rait étanches comme des passoires
On répondrait de rien, et pas au téléphone
On oublierait un brin les trouillards et les connes.
Allez, l’ami, on f’rait semblant de rien
Et puis on s’marrerait comme des gamins
Et dans tes rires et dans les miens
Y aurait des larmes remises à demain {x3}
Y aurait nos morts remises à demain.
Pour cette fois, ce s’ra pas toi
Qui viendra chialer chez moi
Tu vois, t’arrives et j’pleure déjà.
Allez, l’ami, reste un peu ce soir
On va s’cracher nos vies dans l’noir
On f’ra un bras d’fer de nos malheurs
A même pas chercher si y a un vainqueur.
Allez, l’ami, c’est l’heure de boire
On f’ra la peau à nos histoires
D’encore un p’tit salaud qui s’barre
D’encore une chieuse qu’arrive trop tard.
Allez, l’ami, la nuit est longue
On va s’goinfrer, bouffer des ongles
Vomir sur ceux qu’on aime encore
Ça f’ra du bien même si ça nous tord.
Allez, l’ami, pis quand on s’ra bien ivres,
On dira qu’c’est l’désespoir qui fait vivre,
Qu’c’est pas l’moment d’se faire la malle
Quand ça peut pas aller plus mal.
J’ai bien envie qu’on m’dise "je t’aime"
On m’le dit pas
Y a bien longtemps qu’j’entends plus ça
Qu’au cinéma.
J’suis pourtant pas difficile, tu sais bien
A part tout, j’demande rien
Pour guérir ma solitude, je prends
N’importe quel merdique amant.
Les arbres de nos cœurs ont poussé
Sur lesquels on avait gravé
Bien des noms, déformés au rythme où on s’écorce
Bien des cris, déchirés au temps où on s’écorche.
Allez, l’ami, c’est l’heure d’y croire
On s’rait étanches comme des passoires
On répondrait de rien, et pas au téléphone
On oublierait un brin les trouillards et les connes.
Allez, l’ami, on f’rait semblant de rien
Et puis on s’marrerait comme des gamins
Et dans tes rires et dans les miens
Y aurait des larmes remises à demain {x3}
Y aurait nos morts remises à demain.