Les paroles de la chanson
« Ainsi s'en ira la pluie »
Ange
Tiède se veut la nuit,
S’ouvre la boîte à souvenirs,
Limpide coulait ma vie
Quand j’étais clown, quand j’étais rire
Mais j’avais trempé chemise
Dans un naufrage!
Le cirque trop sucre a fondu
Dans le café noir des années,
Soeur Ballerine s’est décousue
Aux fines coutures d’une danse usée,
Rimbaud a séché chemise
Dans mon nuage!
Voyez! Voyez ma roulotte!
Elle a besoin d’autres couleurs
Et ce vieux coeur qui cahote
Raconte que vous n’aurez pas peur,
Les mendiants de l’infini
M’ont enchaîné!
Chargez ma roulotte!
Dix-mille étés vous f’ront la cour
Et ce vieux coeur qui cahote
Chante que vous serez troubadours,
Ainsi s’en ira la pluie
Et nos tourments!
En limons et merveilles,
L’horizon se prosterne
Aux reins d’un filet bleu
Que l’on appelle la mer!
Cueillez cette roulotte!
Aimez ce cheval!
Pour vous commence un long voyage!
Moutons en transhumance,
Bergers d’un septième ciel
Issus de l’espérance
Comme le vin de la treille!
S’ouvre la boîte à souvenirs,
Limpide coulait ma vie
Quand j’étais clown, quand j’étais rire
Mais j’avais trempé chemise
Dans un naufrage!
Le cirque trop sucre a fondu
Dans le café noir des années,
Soeur Ballerine s’est décousue
Aux fines coutures d’une danse usée,
Rimbaud a séché chemise
Dans mon nuage!
Voyez! Voyez ma roulotte!
Elle a besoin d’autres couleurs
Et ce vieux coeur qui cahote
Raconte que vous n’aurez pas peur,
Les mendiants de l’infini
M’ont enchaîné!
Chargez ma roulotte!
Dix-mille étés vous f’ront la cour
Et ce vieux coeur qui cahote
Chante que vous serez troubadours,
Ainsi s’en ira la pluie
Et nos tourments!
En limons et merveilles,
L’horizon se prosterne
Aux reins d’un filet bleu
Que l’on appelle la mer!
Cueillez cette roulotte!
Aimez ce cheval!
Pour vous commence un long voyage!
Moutons en transhumance,
Bergers d’un septième ciel
Issus de l’espérance
Comme le vin de la treille!