Les paroles de la chanson
« Ainsi prague »
Francesca Solleville
Ainsi Prague a perdu son âme et son poète
Lorsque j’irai tantôt je ne l’y verrai pas
Et son cœur s’est brisé comme un verre qu’on jette
À la fin du repas
Lorca Maïakovski Desnos Apollinaire
Leurs ombres longuement parfument nos matins
Le ciel roule toujours les feux imaginaires
De leurs astres éteints
Contre le chant majeur la balle que peut-elle
Sauf contre le chanteur que peuvent les fusils
La terre ne reprend que cette chair mortelle
Mais non la poésie
Ce siècle est au-delà du minuit de son âge
Ses poètes n’ont plus besoin d’être achevés
Ils ont usé leur vie au danger des images
Et croient avoir rêvé
Il se fit dans Paris un silence de neige
Un réveil de novembre à neuf heures battant
Quand Éluard partit rejoindre le cortège
Nezval meurt au printemps
C’est de sa belle mort comme disent les hommes
Qu’il meurt Nezval et tout par conséquent est bien
Il ne faut pas pleurer dans ce siècle où nous sommes
Cela ne sert à rien
Il meurt l’enfant terrible aux jours des primevères
Pâques éperdument auront sonné pour lui
Ses paupières fermées ses doigts se sont rouverts
Ses derniers vers ont lui
Dans le monde en gésine inhumain pathétique
Il tourne au firmament à jamais ses yeux bleus
Visage émerveillé des peintures gothiques
Soleil de quand il pleut
Il est entré vivant dans les cieux du folklore
Y chantant sa mère et la paix pareillement
Il nous montre demain comme une bague d’or
Dans la main d’un amant
Nezval de qui le nom notre lèvre façonne
Nezval attends un peu j’arrive à tes côtés
Du jour qui fut si beau déjà le soir frissonne
Et d’autres vont chanter
Lorsque j’irai tantôt je ne l’y verrai pas
Et son cœur s’est brisé comme un verre qu’on jette
À la fin du repas
Lorca Maïakovski Desnos Apollinaire
Leurs ombres longuement parfument nos matins
Le ciel roule toujours les feux imaginaires
De leurs astres éteints
Contre le chant majeur la balle que peut-elle
Sauf contre le chanteur que peuvent les fusils
La terre ne reprend que cette chair mortelle
Mais non la poésie
Ce siècle est au-delà du minuit de son âge
Ses poètes n’ont plus besoin d’être achevés
Ils ont usé leur vie au danger des images
Et croient avoir rêvé
Il se fit dans Paris un silence de neige
Un réveil de novembre à neuf heures battant
Quand Éluard partit rejoindre le cortège
Nezval meurt au printemps
C’est de sa belle mort comme disent les hommes
Qu’il meurt Nezval et tout par conséquent est bien
Il ne faut pas pleurer dans ce siècle où nous sommes
Cela ne sert à rien
Il meurt l’enfant terrible aux jours des primevères
Pâques éperdument auront sonné pour lui
Ses paupières fermées ses doigts se sont rouverts
Ses derniers vers ont lui
Dans le monde en gésine inhumain pathétique
Il tourne au firmament à jamais ses yeux bleus
Visage émerveillé des peintures gothiques
Soleil de quand il pleut
Il est entré vivant dans les cieux du folklore
Y chantant sa mère et la paix pareillement
Il nous montre demain comme une bague d’or
Dans la main d’un amant
Nezval de qui le nom notre lèvre façonne
Nezval attends un peu j’arrive à tes côtés
Du jour qui fut si beau déjà le soir frissonne
Et d’autres vont chanter