Les paroles de la chanson
« Ah ! c' qu'on s'aimait »
Jack Lantier
Ma chère, l’autre jour en passant dans la rue
Où jadis nous logions au sixième sur la cour
J’ai vu "chambre à louer" et l’idée m’est venue
D’aller r’voir un moment notre ancien nid d’amour!
Ces jours lointains passés à vos genoux,
Peut-être encore vous en souvenez-vous?
{Refrain:}
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Du mois d’ janvier jusqu’à la fin décembre
Nul ne saura ce qu’on a été heureux
Tout près du ciel dans notre petite chambre
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Dans la mansarde où tu fus ma maîtresse
Mais qu’il est loin le rêve bleu
De ma jeunesse!
Vous faisiez des chapeaux, moi j’ faisais d’ la peinture
On ne pouvait pas s’offrir un joli mobilier
Seulement, y avait des fleurs tout le long d’ la toiture
Au printemps, notre jardin embaumait tout l’ quartier!
Les petits moineaux venaient dîner avec nous
On s’ bécotait pour les rendre jaloux!
{Refrain:}
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Dès qu’ le soleil voulait bien nous l’ permettre
Afin d’ montrer comme on était heureux
On s’enlaçait, l’ dimanche à la fenêtre
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Nos voisins, même au bruit de nos caresses,
Etaient jaloux, tant pis pour eux!
De notre jeunesse
Tu vas rire de moi, j’ai r’loué la chambrette
Je l’ai parée ainsi qu’elle était autrefois
Si tu veux revenir ta place est toute prête
Tout est comme jadis, il n’y manque que toi!
Nos cœurs blessés se comprendront bien mieux
Et dans vingt ans, lorsque nos serons vieux
Ah! ce qu’on s’aimera, ce qu’on s’aimera tous les deux
Tes cheveux gris te rendront plus jolie
Et puis, vois-tu, ce qui nous rendra heureux
C’est l’ souvenir des anciennes folies!
Ah! ce qu’on s’aimera, ce qu’on s’aimera tous les deux
Nous remplacerons l’amour par la tendresse
Et nous revivrons au coin du feu
Toute notre jeunesse!
Où jadis nous logions au sixième sur la cour
J’ai vu "chambre à louer" et l’idée m’est venue
D’aller r’voir un moment notre ancien nid d’amour!
Ces jours lointains passés à vos genoux,
Peut-être encore vous en souvenez-vous?
{Refrain:}
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Du mois d’ janvier jusqu’à la fin décembre
Nul ne saura ce qu’on a été heureux
Tout près du ciel dans notre petite chambre
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Dans la mansarde où tu fus ma maîtresse
Mais qu’il est loin le rêve bleu
De ma jeunesse!
Vous faisiez des chapeaux, moi j’ faisais d’ la peinture
On ne pouvait pas s’offrir un joli mobilier
Seulement, y avait des fleurs tout le long d’ la toiture
Au printemps, notre jardin embaumait tout l’ quartier!
Les petits moineaux venaient dîner avec nous
On s’ bécotait pour les rendre jaloux!
{Refrain:}
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Dès qu’ le soleil voulait bien nous l’ permettre
Afin d’ montrer comme on était heureux
On s’enlaçait, l’ dimanche à la fenêtre
Ah! ce qu’on s’aimait, ce qu’on s’aimait tous les deux
Nos voisins, même au bruit de nos caresses,
Etaient jaloux, tant pis pour eux!
De notre jeunesse
Tu vas rire de moi, j’ai r’loué la chambrette
Je l’ai parée ainsi qu’elle était autrefois
Si tu veux revenir ta place est toute prête
Tout est comme jadis, il n’y manque que toi!
Nos cœurs blessés se comprendront bien mieux
Et dans vingt ans, lorsque nos serons vieux
Ah! ce qu’on s’aimera, ce qu’on s’aimera tous les deux
Tes cheveux gris te rendront plus jolie
Et puis, vois-tu, ce qui nous rendra heureux
C’est l’ souvenir des anciennes folies!
Ah! ce qu’on s’aimera, ce qu’on s’aimera tous les deux
Nous remplacerons l’amour par la tendresse
Et nous revivrons au coin du feu
Toute notre jeunesse!