Les paroles de la chanson
« Adolescente »
Bénabar
Ta mère t’avais dit : "Demande ce soir à ton père"
Il a répondu non, évidemment, comme pour le scooter
T’as eu beau plaider que tes copines l’ont déjà depuis longtemps
"Le téléphone dans la chambre : c’est non!"
Tu quittes la table en hurlant, vivement que t’aies dix-huit ans
Ca y est ton père s’énerve, t’as gagné, tu peux être contente
"Avec ta mère, on se serre la ceinture toute l’année
Et mademoiselle en plus, voudrait une ligne privée!"
Tu claques la porte de ta chambre couverte d’autocollants
"Do not disturn" des hôtels accroché à la poignée
Tu sors de sa cachette, ton journal intime
Aussi bien planqué qu’un livre de fion dans la piaule d’un garçon.
Derrière la couverture, genre David Hamilton
Tu racontes entre deux larmes, qu’un jour tu vas fuguer
Tu sors d’une autre cachette, un paquet de cigarettes
Hyper light mentholées que tu fumes à la fenêtre.
Mais, il y a Ludovic, et il t’aime et tu l’aimes
Ca fera un an dans dix mois que vous sortez ensemble
Et même s’il a tellement de boutons, qu’on dirait un clafoutis
Tu peux trop rien dire... des boutons, t’en as aussi!
C’est vendredi dernier, que ta vie a basculé :
T’avais dit à ta mère que tu dormais chez Stéphanie
Manque de bol, Stéphanie a appelé :
Elle voulait savoir ce que tu faisais pour la soirée.
A cinq heures du matin, quand t’es rentrée sans bruit
Surprise! Tes parents t’avaient attendue toute la nuit
Ils ont remarqué tout de suite que t’étais plus la même
Ta mère a pleuré : "Ma fille est une femme!"
Bizarrement, ils t’ont paru moins vieux
Mais toujours aussi cons : pas question de pleurer devant eux
Ta mère a demandé : "T’as pris tes précautions?"
Ton père a crié : "Mais il s’est tapé ma fille ce p’tit con!"
Il a fallu vous mettre à deux pour l’désarmer
Il était encore furieux, mais ne parlait plus d’l’émasculer
Pour penser à autre chose il a rangé trois fois le garage
Il a tondu le jardin... et celui du voisin.
Il a répondu non, évidemment, comme pour le scooter
T’as eu beau plaider que tes copines l’ont déjà depuis longtemps
"Le téléphone dans la chambre : c’est non!"
Tu quittes la table en hurlant, vivement que t’aies dix-huit ans
Ca y est ton père s’énerve, t’as gagné, tu peux être contente
"Avec ta mère, on se serre la ceinture toute l’année
Et mademoiselle en plus, voudrait une ligne privée!"
Tu claques la porte de ta chambre couverte d’autocollants
"Do not disturn" des hôtels accroché à la poignée
Tu sors de sa cachette, ton journal intime
Aussi bien planqué qu’un livre de fion dans la piaule d’un garçon.
Derrière la couverture, genre David Hamilton
Tu racontes entre deux larmes, qu’un jour tu vas fuguer
Tu sors d’une autre cachette, un paquet de cigarettes
Hyper light mentholées que tu fumes à la fenêtre.
Mais, il y a Ludovic, et il t’aime et tu l’aimes
Ca fera un an dans dix mois que vous sortez ensemble
Et même s’il a tellement de boutons, qu’on dirait un clafoutis
Tu peux trop rien dire... des boutons, t’en as aussi!
C’est vendredi dernier, que ta vie a basculé :
T’avais dit à ta mère que tu dormais chez Stéphanie
Manque de bol, Stéphanie a appelé :
Elle voulait savoir ce que tu faisais pour la soirée.
A cinq heures du matin, quand t’es rentrée sans bruit
Surprise! Tes parents t’avaient attendue toute la nuit
Ils ont remarqué tout de suite que t’étais plus la même
Ta mère a pleuré : "Ma fille est une femme!"
Bizarrement, ils t’ont paru moins vieux
Mais toujours aussi cons : pas question de pleurer devant eux
Ta mère a demandé : "T’as pris tes précautions?"
Ton père a crié : "Mais il s’est tapé ma fille ce p’tit con!"
Il a fallu vous mettre à deux pour l’désarmer
Il était encore furieux, mais ne parlait plus d’l’émasculer
Pour penser à autre chose il a rangé trois fois le garage
Il a tondu le jardin... et celui du voisin.