Les paroles de la chanson
« Ad orgasmum aeternum »
Hubert-Félix Thiéfaine
Dans cité X, y a une barmaid
Qui lave mon linge entre deux raids.
Si un jour elle apprend mon tilt
Au bout d’un flipp tourné trop vite,
Je veux pas qu’on lui renvoie mes scores
Ni ma loterie ni mon passeport
Mais je veux qu’on lui rende ses lasers
Avec mes cendres et mes poussières
Et j’aimerais qu’elle tire la chasse d’eau
Pour que mes tripes et mon cerveau,
Enfin redevenus lumière,
Retournent baiser vers la mer.
Je r’viendrai comme un vieux junkie
M’écrouler dans ton alchimie,
Delirium visions chromatiques,
Amour no-limit éthylique.
Je r’viendrai comme un vieux paria
Me déchirer dans ton karma,
Retrouver nos mains androgynes
Dans ta zone couleur benzédrine.
Je r’viendrai fixer ta chaleur
Dans la chambre au ventilateur
Où tes ombres sucent les paumés
Entre deux caisses de S.T.P.
Je r’viendrai te lécher les glandes
Dans la tendresse d’un no man’s land
Et te jouer de l’harmonica
Sur un décapsuleur coma.
Je r’viendrai jouir sous ton volcan,
Battre nos cartes avec le vent.
Je r’viendrai taxer ta mémoire
Dans la nuit du dernier espoir.
Je r’viendrai chercher notre enfance
Assassinée par la démence
Et lui coller des lunettes noires
Le blues est au fond du couloir. {2x}
Je reviendrai narguer tes dieux,
Déguisé en voleur de feu
Et crever d’un dernier amour
Le foie bouffé par tes vautours.
Qui lave mon linge entre deux raids.
Si un jour elle apprend mon tilt
Au bout d’un flipp tourné trop vite,
Je veux pas qu’on lui renvoie mes scores
Ni ma loterie ni mon passeport
Mais je veux qu’on lui rende ses lasers
Avec mes cendres et mes poussières
Et j’aimerais qu’elle tire la chasse d’eau
Pour que mes tripes et mon cerveau,
Enfin redevenus lumière,
Retournent baiser vers la mer.
Je r’viendrai comme un vieux junkie
M’écrouler dans ton alchimie,
Delirium visions chromatiques,
Amour no-limit éthylique.
Je r’viendrai comme un vieux paria
Me déchirer dans ton karma,
Retrouver nos mains androgynes
Dans ta zone couleur benzédrine.
Je r’viendrai fixer ta chaleur
Dans la chambre au ventilateur
Où tes ombres sucent les paumés
Entre deux caisses de S.T.P.
Je r’viendrai te lécher les glandes
Dans la tendresse d’un no man’s land
Et te jouer de l’harmonica
Sur un décapsuleur coma.
Je r’viendrai jouir sous ton volcan,
Battre nos cartes avec le vent.
Je r’viendrai taxer ta mémoire
Dans la nuit du dernier espoir.
Je r’viendrai chercher notre enfance
Assassinée par la démence
Et lui coller des lunettes noires
Le blues est au fond du couloir. {2x}
Je reviendrai narguer tes dieux,
Déguisé en voleur de feu
Et crever d’un dernier amour
Le foie bouffé par tes vautours.