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Les paroles de la chanson
« Accusé jugé coupable »
Falcko

Devenu un grand bien avant l’âge légal,
Sur la rue,
T’a tout misé un peu comme à Las Vegas.
Un 100 meuj pour débuter,
Tu revends au détail,
Du bon meusseu histoire d’être réputé.
Tu fonce,
La tête baissée dans les trafics.
Cramé comme les babtous qui porte un casque dans les manifs.
Pour toi les potes sont de la merde,
Tire la chasse quand tu va aux chiottes,
Parle de bénéfices et de compte Off Shore.
Tu coffre,
Et tes poches se renfloues,
Ici,
Tout le monde t’aime bien,
Car tes dettes tu les rembourse.
Les bons ennemis font les bons comptes,
Tatoué mentalement,
Comme les triades de Hong-Kong.
De plus en plus,
Émet des vices,
Rodav’ confondant ta vie à celle des carrios de Medeline.
Petite frappe,
Tu te bute à la Smirnoff,
La nuit rêve de Merco à bord de semi-remorque.
Pas de rain-té fixe,
Tu vas où l’argent t’amène,
Traine de la tour Mont-Parnasse jusqu’à GDN.
Vit dans un monde à part,
Mais comment justifier l’origine des milliers d’euro sous ton matelas?!
Pense à blanchir gardant un œil sur les commères,
L’argent sale se mélange à la recette d’un commerce.
Te comporte comme un business man,
Sans en être un,
À parler de circuit financier clandestin.
Relégué mais tu comptes pas jouer les barrages,
Dans ta tête,
C’est Los Cartelitos comme les Maras.
Ta confiance en personne car la confiance troue la peau
Tes influences vont d’Al Capone à Lucchi Lucciano.
Tu passe de puce en puce,
Passe de pute en pute,
Et surtout,
Revends de plus en plus.
Les grammes sont devenu des litrons,
Chrome sur chrome,
Érreur,
Les anciens te le diront.
Les nuits sont longues,
Quand tu t’endette,
6000e dehors,
Tu te rends pas comptes que tu t’enterre.
A la chasse,
De l’or,
Tu menace,
Les boloss,
Te narguent.
Les fournisseurs, eux,
Te menacent de mort.
Alors,
Tu multiplie les appels,
Bien souvent tombe sur répondeur et traite leurs mères.
Quand t ’en serre un,
C’est toujours la même rengaine,
Aujourd’hui : J’ai rien,
Mais demain promis j’te paye.
Mais le lendemain,
Y’a rien,
Le surlendemain,
Y’a rien,
Le jour d’après,
La semaine d’après,
Y’a rien.
Un petit me-chro pour te refaire,
Mais re-frè,
N’oublie jamais que chaques médailles à son revers.
Récupérer ses thunes devient dur à croire,
T’appelle pour entendre que cette personne n’est plus joignable.
Et tu traine,
Commence à faire les 100 pas,
Te tends compte que beaucoup de traître se comptes parmi tes semblables.
Que l’amitié est un piège,
Le quartier est un fief,
Que celui qui te trahit est un frère.
Le sang chaud mais le cœur reste froid,
À part tes dettes maintenant dit moi il te reste quoi?!
Certains gardiens de la paix se transforment en gros ripoux,
L’impression,
C’est plus Paris c’est Hollywood.
Que ton avenir est HS,
Que la loyauté s’achète,
Mais se vends contre une paire de Nike Air.
Tes frères,
Tu les comptes sur le bout des doigts,
Les balances se font nombreuses au fil des mois.
Menotté devant la daronne,
Tribunal,
Dit merci aux poucaves,
Accusées,
Jugé,
Coupable.