Les paroles de la chanson
« A pied sous le ciel »
Philippe Forcioli
Je suis entré en compagnie d’errants
Dans des contrées où nul auparavant
N’avait gravé le nom de Dieu sur les arbres
Le nom d’oiseau a tremblé sur ma langue
Comme roseau qui danse, chante et tangue
Dans les marais, tous les esprits soupiraient
Mais nous allions en foulant les vipères
Tous fils, enfants et frères et mères et pères
Dans une alliance depuis l’enfance reçue
Ça nous donnait des chants, des rires, des rêves
Et des amours et des cœurs qui se crèvent
Bouquets fanés et des chardons éclatés
Nous avancions au sein des branches mortes
Comme mendiants qui demandent à la porte
Un peu de paille sous les poutres du cellier
Ceux qui savaient nous lançaient leurs sourires
Du pain perdu et des fleurs qu’on respire
Pour s’élever à la hauteur des clochers
Ceux qui peinaient nous versaient de leurs larmes
Dans des secrets qu’on frappa de nos armes
Petits sabots sur les traces du Berger
Plus que moutons, nous broutions dans l’espace
La frange d’or et Sa robe qui passe
Bercer le nez de tous les anciens damnés
Et nous brayions joyeux et misérables
Du fou cadeau. La lumière indomptable
Ronge nos yeux. Est-ce la peste ou le sel?
Tant pis pour nous si l’espérance est reine
Qu’elle brille au bout, claironnant sa sirène
Le feu nous presse, c’est lui qui nous a poussés
À y entrer en compagnie d’errants
Dans des contrées où nul auparavant
Oh...
Dans des contrées où nul auparavant
N’avait gravé le nom de Dieu sur les arbres
Le nom d’oiseau a tremblé sur ma langue
Comme roseau qui danse, chante et tangue
Dans les marais, tous les esprits soupiraient
Mais nous allions en foulant les vipères
Tous fils, enfants et frères et mères et pères
Dans une alliance depuis l’enfance reçue
Ça nous donnait des chants, des rires, des rêves
Et des amours et des cœurs qui se crèvent
Bouquets fanés et des chardons éclatés
Nous avancions au sein des branches mortes
Comme mendiants qui demandent à la porte
Un peu de paille sous les poutres du cellier
Ceux qui savaient nous lançaient leurs sourires
Du pain perdu et des fleurs qu’on respire
Pour s’élever à la hauteur des clochers
Ceux qui peinaient nous versaient de leurs larmes
Dans des secrets qu’on frappa de nos armes
Petits sabots sur les traces du Berger
Plus que moutons, nous broutions dans l’espace
La frange d’or et Sa robe qui passe
Bercer le nez de tous les anciens damnés
Et nous brayions joyeux et misérables
Du fou cadeau. La lumière indomptable
Ronge nos yeux. Est-ce la peste ou le sel?
Tant pis pour nous si l’espérance est reine
Qu’elle brille au bout, claironnant sa sirène
Le feu nous presse, c’est lui qui nous a poussés
À y entrer en compagnie d’errants
Dans des contrées où nul auparavant
Oh...