Les paroles de la chanson
« A petit feu »
Aldebert
D’une paire de chaussons
Jusqu’a la calvitie
Dans ce corps en carton
Qui peut bien vivre ici?
On peut lire dans mes yeux
Et du bout de mes cils
La mention silencieuse
Attention fragile
D’avoir connu le pire
Et les plus grands espoirs
Je gagne en souvenirs
Ce que j’perd en mémoire
Du haut de mon grand age
Dont je fais les frais
Et les prises d’otages
Par 80 balais
A petit feu
Un petit vieux
Toujours bon pied, bon oeil
Et sur la détente
A coups d’pied dans l’cercueil
La faucheuse en attente
Le miroir me renvoie
Les signes avant-coureurs
Le croche-pied facétieux
De la mort imbécile
A glousser des réclames
Pour les cremes anti-rides
De ces assauts futiles
Controles ephemerides
Mes amis, mes copains
Vous m’avez laissé là
Comme le seul rescapé
D’un voyage à Trépas
J’ai courru toute ma vie
Pour affirmer betement
A l’heure d’aujourd’hui
J’n’ai pas perdu mon temps
Un petit vieux
A petit feu
Toujours bon pied, bon oeil
Et sur la détente
A coups d’pied dans l’cercueil
La faucheuse en attente
Où donc a pu se cacher
Pendant toutes ces années
Le p’tit garçon rieur
Qui voulait faire pompier
De ce cliché fugace
A ce corps funeste
Ou quand le temps qui passe
Devient le temps qu’il reste
Le temps qu’il reste
Vétéran, patriarche
Du baume au pesmaker
J’ai mes amours fossiles
Intactes à l’intérieur
J’envoie les requiems
Au diable vos vers
Choisit quoi qu’il advienne
La tombe buissonniere
A petit feu
Un petit vieux
Toujours bon pied, bon oeil
Et sur la détente
A coups d’pied dans l’cercueil
La faucheuse en attente
Jusqu’a la calvitie
Dans ce corps en carton
Qui peut bien vivre ici?
On peut lire dans mes yeux
Et du bout de mes cils
La mention silencieuse
Attention fragile
D’avoir connu le pire
Et les plus grands espoirs
Je gagne en souvenirs
Ce que j’perd en mémoire
Du haut de mon grand age
Dont je fais les frais
Et les prises d’otages
Par 80 balais
A petit feu
Un petit vieux
Toujours bon pied, bon oeil
Et sur la détente
A coups d’pied dans l’cercueil
La faucheuse en attente
Le miroir me renvoie
Les signes avant-coureurs
Le croche-pied facétieux
De la mort imbécile
A glousser des réclames
Pour les cremes anti-rides
De ces assauts futiles
Controles ephemerides
Mes amis, mes copains
Vous m’avez laissé là
Comme le seul rescapé
D’un voyage à Trépas
J’ai courru toute ma vie
Pour affirmer betement
A l’heure d’aujourd’hui
J’n’ai pas perdu mon temps
Un petit vieux
A petit feu
Toujours bon pied, bon oeil
Et sur la détente
A coups d’pied dans l’cercueil
La faucheuse en attente
Où donc a pu se cacher
Pendant toutes ces années
Le p’tit garçon rieur
Qui voulait faire pompier
De ce cliché fugace
A ce corps funeste
Ou quand le temps qui passe
Devient le temps qu’il reste
Le temps qu’il reste
Vétéran, patriarche
Du baume au pesmaker
J’ai mes amours fossiles
Intactes à l’intérieur
J’envoie les requiems
Au diable vos vers
Choisit quoi qu’il advienne
La tombe buissonniere
A petit feu
Un petit vieux
Toujours bon pied, bon oeil
Et sur la détente
A coups d’pied dans l’cercueil
La faucheuse en attente