Les paroles de la chanson
« À la martinique »
Mayol
Y avait un négro
Tout jeune et déjà costaud
Qui venant de la Martinique
Entra comme chasseur
Chez une marchande de fleurs
Qu’avait une jolie boutique
Il eut comme vêtement
Un costume rouge éclatant
Elle lui dit :
C’est épatant
Ca t’ rend plus joli
Que l’ costume de ton pays
Le p’tit négro répondit
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Pas de veston, de col ni d’ pantalon
Simplement un tout petit caleçon
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Jamais malade, jamais mourir
On ôte le caleçon pour dîner le soir
Et tout le monde est en noir
Au bout d’ quelques jours
Il avait l’ coeur plein d’amour
Pour sa patronne, mamzelle Blanche
N’ayant pas d’espoir
Il avait des idées noires
Qui lui causaient des nuits blanches
Tout en se moquant
Elle lui dit "Mets des gants blancs
D’mande ma main à mes parents
Puis, à la mairie
Tu deviendras mon mari"
Il dit : En v’là des chichis!
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Pas d’ gants blancs, de mairie ni d’ parents
Ti me plais, j’ te plais, t’y prends, j’ t’y prends
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Jamais malade, jamais mourir
L’ soir, on s’embrasse sous les palmiers
Ça y est, on est mariés!
L’ négro malheureux
De plus en plus amoureux
Dit un jour à sa patronne
Moi beaucoup chagrin
Toujours attendre demain
Allons, dis-moi oui, mignonne
Elle lui dit : Grand fou
Faut d’abord gagner des sous
Une femme ça dépense beaucoup
Des robes, des manteaux,
Des bijoux, des grands chapeaux
Viens chez moi, répond l’ négro
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Les p’tites femmes se mettent simplement
Une feuille de bananier par devant
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Jamais malade, jamais mourir
Et la feuille ça sert à rien du tout
On sait bien ce qu’y a en d’ssous
Le petit négro
Pour gagner des monacos
S’ mit à faire d’ la boxe anglaise
Souvent victorieux,
Dans les combats très sérieux
Il gagna bientôt d’ la braise
Devant tant d’ardeur
La petite marchande de fleurs
Finit par donner son cœur
Le mariage se fit
Dans le pays du mari
Et l’ soir des noces, il lui dit
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Moi acheter, car je suis connaisseur,
Du terrain pour devenir planteur
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Elle répondit dans un soupir :
J’ vois déjà que tu feras sûrement
Un planteur épatant!
Tout jeune et déjà costaud
Qui venant de la Martinique
Entra comme chasseur
Chez une marchande de fleurs
Qu’avait une jolie boutique
Il eut comme vêtement
Un costume rouge éclatant
Elle lui dit :
C’est épatant
Ca t’ rend plus joli
Que l’ costume de ton pays
Le p’tit négro répondit
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Pas de veston, de col ni d’ pantalon
Simplement un tout petit caleçon
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Jamais malade, jamais mourir
On ôte le caleçon pour dîner le soir
Et tout le monde est en noir
Au bout d’ quelques jours
Il avait l’ coeur plein d’amour
Pour sa patronne, mamzelle Blanche
N’ayant pas d’espoir
Il avait des idées noires
Qui lui causaient des nuits blanches
Tout en se moquant
Elle lui dit "Mets des gants blancs
D’mande ma main à mes parents
Puis, à la mairie
Tu deviendras mon mari"
Il dit : En v’là des chichis!
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Pas d’ gants blancs, de mairie ni d’ parents
Ti me plais, j’ te plais, t’y prends, j’ t’y prends
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Jamais malade, jamais mourir
L’ soir, on s’embrasse sous les palmiers
Ça y est, on est mariés!
L’ négro malheureux
De plus en plus amoureux
Dit un jour à sa patronne
Moi beaucoup chagrin
Toujours attendre demain
Allons, dis-moi oui, mignonne
Elle lui dit : Grand fou
Faut d’abord gagner des sous
Une femme ça dépense beaucoup
Des robes, des manteaux,
Des bijoux, des grands chapeaux
Viens chez moi, répond l’ négro
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Les p’tites femmes se mettent simplement
Une feuille de bananier par devant
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Jamais malade, jamais mourir
Et la feuille ça sert à rien du tout
On sait bien ce qu’y a en d’ssous
Le petit négro
Pour gagner des monacos
S’ mit à faire d’ la boxe anglaise
Souvent victorieux,
Dans les combats très sérieux
Il gagna bientôt d’ la braise
Devant tant d’ardeur
La petite marchande de fleurs
Finit par donner son cœur
Le mariage se fit
Dans le pays du mari
Et l’ soir des noces, il lui dit
A la Martinique, Martinique, Martinique
C’est ça qu’est chic, c’est ça qu’est chic
Moi acheter, car je suis connaisseur,
Du terrain pour devenir planteur
Y en a du plaisir, du plaisir, du plaisir
Elle répondit dans un soupir :
J’ vois déjà que tu feras sûrement
Un planteur épatant!