Les paroles de la chanson
« À la dérive »
Fréhel
Quand j’ l’ai connu, j’ai bien compris
Qu’ c’était un homme trop à la coule
Mais qu’ voulez-vous, j’avais l’ cœur pris
J’étais comme folle, j’étais comme saoule
Si bien que lorsqu’il l’a voulu
D’un signe il a fait d’ moi sa femme
J’ n’étais qu’une loque, je n’ pensais plus
Une bête en rut, sans cœur, sans âme
Alors, tristement
Sans savoir comment
{Refrain:}
Je me suis sentie partir à la dérive
Quand il me prenait
Plus rien n’existait
Car j’étais son bien, sa chose comme une captive
Et depuis c’ jour-là
Tout doux, tout doux
J’ m’en vais là-bas
Je ne sais où
À la dérive
Il a fait d’ moi une fille de rien
Il a fallu que je turbine
Et turbiner, ah, quel destin!
Pour l’amour, j’ suis bien une machine
Et j’étais pas feignante pour lui
Je souriais, cachant ma détresse
Quand brutalement, une nuit, y m’ dit
"Moi, j’en ai marre de tes caresses"
Le cœur chaviré
Tout s’est effondré
{au Refrain}
Mais tout cela, ce n’était rien
Ses gnons, son mépris, ses injures
J’ l’avais toujours, c’était mon bien
Il m’a plaquée pour une roulure!
Il m’a plaquée! Sait-on ce que c’est
Que de perdre l’homme qu’on aime
Pensant : Je n’ le reverrai jamais
Jamais! Et dire qu’on vit quand même
Vivre pour souffrir!
Pourquoi pas mourir?
Et j’ m’en vais tout doucement à la dérive
Parmi la douceur
Des grands flots berceurs
Ah! Laissez glisser, rouler comme une captive
L’épave qui s’en va
Tout doux, tout doux
Là-bas
Vers le grand trou
À la dérive
Qu’ c’était un homme trop à la coule
Mais qu’ voulez-vous, j’avais l’ cœur pris
J’étais comme folle, j’étais comme saoule
Si bien que lorsqu’il l’a voulu
D’un signe il a fait d’ moi sa femme
J’ n’étais qu’une loque, je n’ pensais plus
Une bête en rut, sans cœur, sans âme
Alors, tristement
Sans savoir comment
{Refrain:}
Je me suis sentie partir à la dérive
Quand il me prenait
Plus rien n’existait
Car j’étais son bien, sa chose comme une captive
Et depuis c’ jour-là
Tout doux, tout doux
J’ m’en vais là-bas
Je ne sais où
À la dérive
Il a fait d’ moi une fille de rien
Il a fallu que je turbine
Et turbiner, ah, quel destin!
Pour l’amour, j’ suis bien une machine
Et j’étais pas feignante pour lui
Je souriais, cachant ma détresse
Quand brutalement, une nuit, y m’ dit
"Moi, j’en ai marre de tes caresses"
Le cœur chaviré
Tout s’est effondré
{au Refrain}
Mais tout cela, ce n’était rien
Ses gnons, son mépris, ses injures
J’ l’avais toujours, c’était mon bien
Il m’a plaquée pour une roulure!
Il m’a plaquée! Sait-on ce que c’est
Que de perdre l’homme qu’on aime
Pensant : Je n’ le reverrai jamais
Jamais! Et dire qu’on vit quand même
Vivre pour souffrir!
Pourquoi pas mourir?
Et j’ m’en vais tout doucement à la dérive
Parmi la douceur
Des grands flots berceurs
Ah! Laissez glisser, rouler comme une captive
L’épave qui s’en va
Tout doux, tout doux
Là-bas
Vers le grand trou
À la dérive