Les paroles de la chanson
« À force de me promener »
Natacha Ezdra
A force de me promener
Je ne sais plus où je suis née
Si c’est là-bas, si c’est ici
Que j’abandonne mes amis
J’ai des souvenirs de partout
Que j’aimerais voir bout à bout
Mais rien ne les a retenus
Du fil blanc qui les a cousus
Je ne peux rien revendiquer,
Pas même le bout d’un clocher
Pour qui sonnerait dans ma tête
Une pensée, les soirs de fête
Quelque chose comme un élan
Pour le pays de mes parents
Mais l’un n’avait pas de racines
L’autre à perdu la Palestine
Plus légère que l’escargot
Qui porte son toit sur son dos
Tout ce qui me sert de toiture
Tient dans une boîte à chaussures
Comme vous, je gardais sur moi,
Jalousement, trois bouts de bois
J’ai tout prêté, j’ai tout rendu
Tout donné à des inconnus
Qui comme moi sont étrangers
Où qu’ils aillent rire ou pleurer
Qui n’importe où, pour un parfum
Ont toujours le mal de quelqu’un
Qui toute une vie éperdue
Courent après ce qu’ils ont perdu
Défont et refont leurs valises
En cherchant la Terre Promise
Ainsi, d’où que vienne le feu
J’ai mal pour vous, j’ai mal pour eux
Je ne sors pas d’une insomnie
Qui occupe toutes mes nuits
A force de me promener
Je ne sais plus où je suis née
Si c’est là-bas, si c’est ici
Que j’abandonne mes amis
Je ne sais plus où je suis née
Si c’est là-bas, si c’est ici
Que j’abandonne mes amis
J’ai des souvenirs de partout
Que j’aimerais voir bout à bout
Mais rien ne les a retenus
Du fil blanc qui les a cousus
Je ne peux rien revendiquer,
Pas même le bout d’un clocher
Pour qui sonnerait dans ma tête
Une pensée, les soirs de fête
Quelque chose comme un élan
Pour le pays de mes parents
Mais l’un n’avait pas de racines
L’autre à perdu la Palestine
Plus légère que l’escargot
Qui porte son toit sur son dos
Tout ce qui me sert de toiture
Tient dans une boîte à chaussures
Comme vous, je gardais sur moi,
Jalousement, trois bouts de bois
J’ai tout prêté, j’ai tout rendu
Tout donné à des inconnus
Qui comme moi sont étrangers
Où qu’ils aillent rire ou pleurer
Qui n’importe où, pour un parfum
Ont toujours le mal de quelqu’un
Qui toute une vie éperdue
Courent après ce qu’ils ont perdu
Défont et refont leurs valises
En cherchant la Terre Promise
Ainsi, d’où que vienne le feu
J’ai mal pour vous, j’ai mal pour eux
Je ne sors pas d’une insomnie
Qui occupe toutes mes nuits
A force de me promener
Je ne sais plus où je suis née
Si c’est là-bas, si c’est ici
Que j’abandonne mes amis