Les paroles de la chanson
« À bicyclette »
Bourvil
Je m’en allais chercher des oies
Du côté de Fouilly les oies
A bicyclette.
Soudain, qui vois-je devant moi?
Une belle fille au frais minois
A bicyclette.
En arrivant à sa hauteur
J’y fais un sourire enchanteur
A bicyclette.
Elle rit aussi, on parle alors
Et elle me dit dans nos transports
A bicyclette :
"Est-ce que vous êtes coureur?
- Non j’ne suis pas coureur.
- Ah! c’que vous êtes menteur!
- Moi, je suis balayeur.
- Avez-vous fait le tour?
- Tour de France
Non mais j’ai fait des tours
Des détours des contours
Et même d’autres tours...
"Des tours de quoi?", qu’em’dit.
- Des tours d’vélo pardi!
- Vous êtes un blagueur.
Ah! c’que vous êtes coureur!
{Parlé:}
Vous parlez d’un raisonnement.
Pfé!
Dans les champs chantaient les grillons
Le soleil dardait ses rayons
De bicyclette.
Elle voulait que je chante un brin
Mais à cela j’ai mis un frein
De bicyclette.
Près d’un tournant y avait un bois
Où l’on se dirigea, ma foi
A bicyclette.
Mais comme elle roulait près de moi
Voilà qu’em’fait presqu’à mi-voix
A bicyclette :
- Ah! c’que vous êtes coureur!
- Moi... j’ne suis pas coureur.
- Ah! c’que vous êtes menteur!
- Moi, je suis balayeur.
- Vous savez faire la cour!
- Oui, j’y réponds, car pour
Ce qui est de faire la cour,
Je la fais chaque jour.
- La cour à qui?, qu’em’dit.
- La cour d’la ferme pardi!
- Vous êtes un blagueur.
Ah! C’que vous êtes coureur!
{Parlé:}
Vous parlez d’un raisonnement.
Y fallait pas qu’elle soit intelligente pour toujours dire ça. Enfin!
Dans l’bois, j’y disais : "Voyez donc
Sans boussole nous nous guidons"
De bicyclette.
Mais elle répétait, pleine d’ardeur
Que j’étais un coureur coureur
A bicyclette.
Je l’étais pas, ça c’est couru
Mais alors, je le suis devenu
A bicyclette.
Et comme je courais vers le but
Voilà qu’em’fait comme au début
A bicyclette :
- Ah! c’que vous êtes coureur!
- Moi... j’ne suis pas coureur.
- Ah! c’que vous êtes menteur!
- Moi je suis balayeur.
J’y redis en courant
Car j’continuais d’courir
Vers l’but à conquérir
(Vous êtes au courant)
Moi à force de courir
Parcourir, discourir
L’vélo s’est dégonflé
Et j’suis pas arrivé.
{Parlé:}
Moralité : Rien ne sert de courir.
Il faut partir à point.
Comme l’a si bien dit La F... La F... la tortue.
Du côté de Fouilly les oies
A bicyclette.
Soudain, qui vois-je devant moi?
Une belle fille au frais minois
A bicyclette.
En arrivant à sa hauteur
J’y fais un sourire enchanteur
A bicyclette.
Elle rit aussi, on parle alors
Et elle me dit dans nos transports
A bicyclette :
"Est-ce que vous êtes coureur?
- Non j’ne suis pas coureur.
- Ah! c’que vous êtes menteur!
- Moi, je suis balayeur.
- Avez-vous fait le tour?
- Tour de France
Non mais j’ai fait des tours
Des détours des contours
Et même d’autres tours...
"Des tours de quoi?", qu’em’dit.
- Des tours d’vélo pardi!
- Vous êtes un blagueur.
Ah! c’que vous êtes coureur!
{Parlé:}
Vous parlez d’un raisonnement.
Pfé!
Dans les champs chantaient les grillons
Le soleil dardait ses rayons
De bicyclette.
Elle voulait que je chante un brin
Mais à cela j’ai mis un frein
De bicyclette.
Près d’un tournant y avait un bois
Où l’on se dirigea, ma foi
A bicyclette.
Mais comme elle roulait près de moi
Voilà qu’em’fait presqu’à mi-voix
A bicyclette :
- Ah! c’que vous êtes coureur!
- Moi... j’ne suis pas coureur.
- Ah! c’que vous êtes menteur!
- Moi, je suis balayeur.
- Vous savez faire la cour!
- Oui, j’y réponds, car pour
Ce qui est de faire la cour,
Je la fais chaque jour.
- La cour à qui?, qu’em’dit.
- La cour d’la ferme pardi!
- Vous êtes un blagueur.
Ah! C’que vous êtes coureur!
{Parlé:}
Vous parlez d’un raisonnement.
Y fallait pas qu’elle soit intelligente pour toujours dire ça. Enfin!
Dans l’bois, j’y disais : "Voyez donc
Sans boussole nous nous guidons"
De bicyclette.
Mais elle répétait, pleine d’ardeur
Que j’étais un coureur coureur
A bicyclette.
Je l’étais pas, ça c’est couru
Mais alors, je le suis devenu
A bicyclette.
Et comme je courais vers le but
Voilà qu’em’fait comme au début
A bicyclette :
- Ah! c’que vous êtes coureur!
- Moi... j’ne suis pas coureur.
- Ah! c’que vous êtes menteur!
- Moi je suis balayeur.
J’y redis en courant
Car j’continuais d’courir
Vers l’but à conquérir
(Vous êtes au courant)
Moi à force de courir
Parcourir, discourir
L’vélo s’est dégonflé
Et j’suis pas arrivé.
{Parlé:}
Moralité : Rien ne sert de courir.
Il faut partir à point.
Comme l’a si bien dit La F... La F... la tortue.