Les paroles de la chanson
« 9h02 »
Têtes Raides
il est 9h02
debout devant le porte
fixé du rendez-vous
c’est l’heure d’être sérieux
les autobus déversent
un flot de gens nerveux
des parfums d’abreuvoir
des yeux s’apercevoir
il est 9h33
j’ai perdu l’embauche
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
s’il pleut
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
on s’ra plus vieux
le temps d’se dire adieu
de se faire une histoire
dans l’fond faut pas mieux
il est 5h et quart
la ville a tout perdu
elle s’est jouée ce soir
sa vertu son oseille
il est 3 fois l’heure que je rentre
j’ai perdu ma route
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
s’il pleut
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
on s’ra plus vieux
un jour on f’ra le tour
on ira voir là-bas
si l’on vend de ce vin
qui nous plante au matin
sur l’océan heureux
de n’être pas mon frère
de n’aimer que la mer
qui renvoie dans nos gueules
les vapeurs trop amères
d’un chien mort il y a cent ans
sur ce vieux bâtiment
du haut de nos falaises
on s’amuse à se dire
qu’on vivra pas longtemps
et la ville rogile en se cachant
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
s’il pleut
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
on s’ra plus vieux
en attendant le temps
de n’avoir plus de dents
de marcher dans la soupe
sans savoir qu’on est dedans
et puis les langues ridées
du coeur qui se lamente
attendant d’être payé
d’avoir payé
d’être là
merci d’être avec vous...
debout devant le porte
fixé du rendez-vous
c’est l’heure d’être sérieux
les autobus déversent
un flot de gens nerveux
des parfums d’abreuvoir
des yeux s’apercevoir
il est 9h33
j’ai perdu l’embauche
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
s’il pleut
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
on s’ra plus vieux
le temps d’se dire adieu
de se faire une histoire
dans l’fond faut pas mieux
il est 5h et quart
la ville a tout perdu
elle s’est jouée ce soir
sa vertu son oseille
il est 3 fois l’heure que je rentre
j’ai perdu ma route
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
s’il pleut
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
on s’ra plus vieux
un jour on f’ra le tour
on ira voir là-bas
si l’on vend de ce vin
qui nous plante au matin
sur l’océan heureux
de n’être pas mon frère
de n’aimer que la mer
qui renvoie dans nos gueules
les vapeurs trop amères
d’un chien mort il y a cent ans
sur ce vieux bâtiment
du haut de nos falaises
on s’amuse à se dire
qu’on vivra pas longtemps
et la ville rogile en se cachant
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
s’il pleut
ça ira
faut qu’ça aille
ça ira
ça ira mieux demain
on s’ra plus vieux
en attendant le temps
de n’avoir plus de dents
de marcher dans la soupe
sans savoir qu’on est dedans
et puis les langues ridées
du coeur qui se lamente
attendant d’être payé
d’avoir payé
d’être là
merci d’être avec vous...