Les paroles de la chanson
« 99 pas »
Batlik
Aux premières lueurs du jour qui percent la salle de bain
Il fixe le sol de son regard lourd
Avant de passer ses deux mains
Sous le filet d’eau froid
Le calme alors disparaîtra
Laissant la place au réveil
Et à toutes les emmerdes de la veille
Il aime tant cet instant précis
L’instant juste avant aujourd’hui
Lorsque le petit matin blanc
S’approprie tout l’appartement
Un café dans une main
Dans l’autre un morceau de splif éteint
Il regarde sa voisine d’en face
Sa p’tite Marie pleine de grâce
En la regardant dormir
Il en oublie qu’c’est lui qu’est debout
Et que son avenir est déjà dans la gueule du loup
Dettes, dettes, crédit, crédit
Dettes, dettes, crédit on vous a pourtant expliqué
Fallait regarder avant d’signer
Et une balle dans la tête du type
De chez Sofinco est-ce que ça a un intérêt?
Et si oui à quel taux?
Ou bien pendre par les pieds chaque maire
De chaque commune huppée
Si il ne construit pas plus tôt
De bons et beaux logements sociaux
Expliquer à celui qui ne le sait pas
Qu’on est soit mort soit hors-la-loi
En respectant leur minima
Dire qu’avec un RMI on ne vit pas
P’être dans le fond du péri’
Mais à Paris surement pas
Parfois l’envie de tuer s’empare
De sa tête excédée
Peut-être que la mort d’autrui
Pourrait apaiser ses ennuis
Il pense alors indécis de l’Etat
Le fric, les flics, la Bible
Quelque chose pour son père
Quelque chose pour sa mère
Il pense dans une dernière danse
Pour apaiser sa souffrance
Il bâtira son avenir en disant
Payer ou je tire
Mais l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
C’est ce que dit l’assistante sociale
Chaque qu’il quitte son bureau
La France travaille les 3-8
Pour combler son déficit
Et chaque français se lève tôt
Pour pouvoir payer ses agio
Et la voisine d’en face n’est qu’un farce
Dans une glace payée mille euros
Pour nous montrer ce qui est beau
Il aime pas cet instant précis
C’est maintenant, ça commence aujourd’hui
Il compte chacun de ses pas avant d’arriver jusqu’en bas
99 fois, 99 pas
L’étrange impression de s’enfoncer
Avant de commencer la journée
Il fixe le sol de son regard lourd
Avant de passer ses deux mains
Sous le filet d’eau froid
Le calme alors disparaîtra
Laissant la place au réveil
Et à toutes les emmerdes de la veille
Il aime tant cet instant précis
L’instant juste avant aujourd’hui
Lorsque le petit matin blanc
S’approprie tout l’appartement
Un café dans une main
Dans l’autre un morceau de splif éteint
Il regarde sa voisine d’en face
Sa p’tite Marie pleine de grâce
En la regardant dormir
Il en oublie qu’c’est lui qu’est debout
Et que son avenir est déjà dans la gueule du loup
Dettes, dettes, crédit, crédit
Dettes, dettes, crédit on vous a pourtant expliqué
Fallait regarder avant d’signer
Et une balle dans la tête du type
De chez Sofinco est-ce que ça a un intérêt?
Et si oui à quel taux?
Ou bien pendre par les pieds chaque maire
De chaque commune huppée
Si il ne construit pas plus tôt
De bons et beaux logements sociaux
Expliquer à celui qui ne le sait pas
Qu’on est soit mort soit hors-la-loi
En respectant leur minima
Dire qu’avec un RMI on ne vit pas
P’être dans le fond du péri’
Mais à Paris surement pas
Parfois l’envie de tuer s’empare
De sa tête excédée
Peut-être que la mort d’autrui
Pourrait apaiser ses ennuis
Il pense alors indécis de l’Etat
Le fric, les flics, la Bible
Quelque chose pour son père
Quelque chose pour sa mère
Il pense dans une dernière danse
Pour apaiser sa souffrance
Il bâtira son avenir en disant
Payer ou je tire
Mais l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
C’est ce que dit l’assistante sociale
Chaque qu’il quitte son bureau
La France travaille les 3-8
Pour combler son déficit
Et chaque français se lève tôt
Pour pouvoir payer ses agio
Et la voisine d’en face n’est qu’un farce
Dans une glace payée mille euros
Pour nous montrer ce qui est beau
Il aime pas cet instant précis
C’est maintenant, ça commence aujourd’hui
Il compte chacun de ses pas avant d’arriver jusqu’en bas
99 fois, 99 pas
L’étrange impression de s’enfoncer
Avant de commencer la journée