Les paroles de la chanson
« 8 jours à el paso »
Michel Sardou
J’ai passé 8 jours à El Paso
Sans apercevoir un cheval.
Ils sont loin les rodéos
Des cow-boys du corral.
Pas très loin des rives du Rio Bravo,
J’ai pleuré tout seul dans ma tête :
Ils sont loin les vieux chariots.
T’es bien mort Pat Garrett!
J’ai fait les torrents du Colorado
Sur un radeau pneumatique :
Pas un seul joueur de banjo,
Pas un frisson dans le dos :
Un circuit touristique.
On t’a déguisé à coup de blue-jeans gris.
Far West tu f’rais d’la peine à Annie.
On t’a climatisé comme une limousine.
Texas tu f’rais pleurer Clémentine.
J’ai passé 8 jours à Bâton Rouge,
Au pays de l’Eldorado
Où soldats bleus et Peaux-Rouges
Se sont brisé les os.
Ceux qui venaient boire sur la Burbon Street,
C’étaient ceux de Fort Alamo,
Une poignée d’hommes magiques
Qui ont pris leur dernière cuite
Dans ce kiosque à journaux.
A l’Est d’Eden, un géant reposait.
Kawa tu fais d’la peine à Harley.
J’ai passé 8 jours à Chicago
Sans voir une mitraillette.
Ils sont loin Capone and Co,
Les champions du racket.
Bien sûr, il y avait dans le Tennessee
Quelques bons joueurs d’harmonica,
Une trompette à Saint Louis,
Une rythmique à Détroit
Pour chanter avec moi.
On t’a déguisé un peu ton Rhythm’n Blues.
Disco tu fais grincer blues-sweet shoes.
On t’a empesé comme un col de smoking.
Dixie tu f’rais pleurer Scott Joplin,
Dixie tu f’rais pleurer Scott Joplin.
Sans apercevoir un cheval.
Ils sont loin les rodéos
Des cow-boys du corral.
Pas très loin des rives du Rio Bravo,
J’ai pleuré tout seul dans ma tête :
Ils sont loin les vieux chariots.
T’es bien mort Pat Garrett!
J’ai fait les torrents du Colorado
Sur un radeau pneumatique :
Pas un seul joueur de banjo,
Pas un frisson dans le dos :
Un circuit touristique.
On t’a déguisé à coup de blue-jeans gris.
Far West tu f’rais d’la peine à Annie.
On t’a climatisé comme une limousine.
Texas tu f’rais pleurer Clémentine.
J’ai passé 8 jours à Bâton Rouge,
Au pays de l’Eldorado
Où soldats bleus et Peaux-Rouges
Se sont brisé les os.
Ceux qui venaient boire sur la Burbon Street,
C’étaient ceux de Fort Alamo,
Une poignée d’hommes magiques
Qui ont pris leur dernière cuite
Dans ce kiosque à journaux.
A l’Est d’Eden, un géant reposait.
Kawa tu fais d’la peine à Harley.
J’ai passé 8 jours à Chicago
Sans voir une mitraillette.
Ils sont loin Capone and Co,
Les champions du racket.
Bien sûr, il y avait dans le Tennessee
Quelques bons joueurs d’harmonica,
Une trompette à Saint Louis,
Une rythmique à Détroit
Pour chanter avec moi.
On t’a déguisé un peu ton Rhythm’n Blues.
Disco tu fais grincer blues-sweet shoes.
On t’a empesé comme un col de smoking.
Dixie tu f’rais pleurer Scott Joplin,
Dixie tu f’rais pleurer Scott Joplin.