Les paroles de la chanson
« 100 grammes de peur »
Hocus Pocus
On la cuisine à toutes les sauces, sucrées, salées,
On finit par l’avaler, une bouché aigre douce.
Déjà haut comme trois pommes, il a fallu la digérer:
L’angoisse, la phobie, la frousse.
J’te parle pas de celle des scénarios d’Hitchcock,
Ni des monstres cachés sous ton plumard,
Mais de celle qui met le Tamiflu en rupture de stock,
Parce qu’il y a dix secondes, c’était déjà trop tard!
L’argument choc, le slogan marketing...
Celle dont ils nous offrent l’échantillon,
Ce flacon opaque au parfum de déprime
Qu’on nous impose comme seule religion.
A chaque souffle, on croit risquer l’attaque cardiaque,
Le temps fait peur et on nous vend du vent.
Bien dans nos baskets d’hypocondriaques,
Vise l’arnaque: l’antidote est dans le fromage blanc!
Inch’Allah mais on a peur d’y croire,
Jadis peur de voir, de près la mâchoire du requin blanc.
On parle de "black" car on a peur du noir,
Des foulards et des barbes du Moyen-Orient.
100 grammes de peur l’ingrédient universel
Dont on te ressert une part à chaque anniversaire;
Un cadeau empoisonné à chaque nouvelle chandelle,
Un goût amer dans la bouche en dégustant le dessert.
Plus on nous met au vert, plus on nous "Effet de serre",
Plus j’ai la phobie du calendrier.
Je trie, je recycle en attendant que l’étau se resserre
Et pense à ceux qu’on rien à trier...
Qui font place nette pour le prochain forage,
Ont-ils peur, comme nous? Peur de tout?
Peur du coup de foudre en plein orage?
A-t-on encore peur quand on a déjà perdu tout?
Elle s’invite de mon assiette à ma poubelle,
Entre mes mains, fragile objet qu’est la planète?
En fait, une poignée d’hommes tire les ficelles
Et nous ne sommes que les marionnettes.
C’est pas Le Bal des vampires, mais ils nous font claquer des dents.
A minuit c’est la fin, il est déjà onze heures.
Peur de finir au cimetière des éléphants...
Éléphant qui flippent du petit rongeur.
Alors souris! Même si tu te ronge les sangs...
Souris! Même si t’as les pétoches...
Pense pas à ceux qu’ont des raisons de s’faire des cheveux blancs,
Dis-toi que tout ce sang, c’est du ketchup comme au cinoche.
On cultive la peur du genre humain,
V comme Voisin, V comme Virus,
On arrose la peur du lendemain
Pour récolter quelques euros de plus.
On finit par l’avaler, une bouché aigre douce.
Déjà haut comme trois pommes, il a fallu la digérer:
L’angoisse, la phobie, la frousse.
J’te parle pas de celle des scénarios d’Hitchcock,
Ni des monstres cachés sous ton plumard,
Mais de celle qui met le Tamiflu en rupture de stock,
Parce qu’il y a dix secondes, c’était déjà trop tard!
L’argument choc, le slogan marketing...
Celle dont ils nous offrent l’échantillon,
Ce flacon opaque au parfum de déprime
Qu’on nous impose comme seule religion.
A chaque souffle, on croit risquer l’attaque cardiaque,
Le temps fait peur et on nous vend du vent.
Bien dans nos baskets d’hypocondriaques,
Vise l’arnaque: l’antidote est dans le fromage blanc!
Inch’Allah mais on a peur d’y croire,
Jadis peur de voir, de près la mâchoire du requin blanc.
On parle de "black" car on a peur du noir,
Des foulards et des barbes du Moyen-Orient.
100 grammes de peur l’ingrédient universel
Dont on te ressert une part à chaque anniversaire;
Un cadeau empoisonné à chaque nouvelle chandelle,
Un goût amer dans la bouche en dégustant le dessert.
Plus on nous met au vert, plus on nous "Effet de serre",
Plus j’ai la phobie du calendrier.
Je trie, je recycle en attendant que l’étau se resserre
Et pense à ceux qu’on rien à trier...
Qui font place nette pour le prochain forage,
Ont-ils peur, comme nous? Peur de tout?
Peur du coup de foudre en plein orage?
A-t-on encore peur quand on a déjà perdu tout?
Elle s’invite de mon assiette à ma poubelle,
Entre mes mains, fragile objet qu’est la planète?
En fait, une poignée d’hommes tire les ficelles
Et nous ne sommes que les marionnettes.
C’est pas Le Bal des vampires, mais ils nous font claquer des dents.
A minuit c’est la fin, il est déjà onze heures.
Peur de finir au cimetière des éléphants...
Éléphant qui flippent du petit rongeur.
Alors souris! Même si tu te ronge les sangs...
Souris! Même si t’as les pétoches...
Pense pas à ceux qu’ont des raisons de s’faire des cheveux blancs,
Dis-toi que tout ce sang, c’est du ketchup comme au cinoche.
On cultive la peur du genre humain,
V comme Voisin, V comme Virus,
On arrose la peur du lendemain
Pour récolter quelques euros de plus.