Les paroles de la chanson
« 1 pour 1 »
Cercle Rouge
[ Yazid ]
{Refrain:}
On m’a appris que dans ce monde de chien, t’as rien pour rien
Que dans le quartier on marche à vingt mais c’est un pour un
On se croit amis mais une fois que vient l’appât du gain
Le refrain c’est oeil pour oeil, dent pour dent, un pour un
Assis sur un banc le temps s’écoute,
Comme chacun sait, la cité, c’est la débrouille,
La rouille, les patrouilles de "condés" font leurs rondes
Et les quelques jets de pierres témoignent de la haine profonde
Hélas les journées passent et se ressemblent, un jour sans fin
Hier et aujourd’hui c’est demain, mec, c’est dément
Mais dès ma déception face à la vie
Les démons de la rue m’ont démis de mes sentiments
Mis dans un état critique, je me méfie même des amis.
Je les soupçonne de jalousie, j’arrive même plus à faire le tri,
Entre le sincère et l’arriviste, oh putain c’est triste.
J’ai toujours l’impression que la police me piste
J’assiste à la déchéance de ma personne, impuissant
Inconsciemment, mon âme c’et au diable que je la vends
Je vais de l’avant, je me fous de tout, plus d’états d’âme
T’immisce pas dans mon biz ou de suite je m’enflamme
{au Refrain}
En somme ma vie va volo, je roule en solo, j’attends le gros lot
Et c’est pas de si tôt que viendra l’escroc qui me fera défaut
Bientôt je pourrai partir, changer de décor
Quitter cet endroit maudit qui peu à peu me dévore, m’endort
Et encore si l’effort n’était pas fait, mais "chouff"
Je frappe à la porte de l’insertion, persone n’ouvre
Je rêve plus, je suis vidé, guidé par la tune,
Miné par l’incertitude d’un avenir brisé
Pour moi l’argent n’est qu’une fin en soi, j’ai plus le choix
Je me bats pour pas que ma vie soit un chemin de croix
Tu vois le poids des années passées dans les halls
Passéés à esquiver "l’hanouch" et à éviter la taule, laissent des
Séquelles, mais c’est qu’elle dure la vie ici bas
Sans emploi j’emploie d’autres moyens,
On me taxe de voyou, on dit que je suis le noyau dur de la banlieue
Mais soyons sérieux sans seille-o donne-moi le tuyau pour en sortir
{au Refrain}
"Smaht tro"
Je veux pas finir la main tendue, c’est vu exclu, à mon insu
Ta seule issue c’est le biz de rue, le but est d’arriver à mes fins
Qu’importe le chemin empreinté, ne viens pas empiéter
J’ai disjoncté depuis que je sais que l’avenir est gris pour moi
Gris pour "li mahndouch flouse rhoya"
Y’a pas de système, ici c’est marche ou crève, on s’énerve
On salive sur celui qui tire la fève
On crève de jalousie lorsque l’un de nous s’en sort
On déplore la réussite de l’autre, même s’il est des nôtres
Car pour certains la côte est bien trop haute
Alors la honte les hante
Attise le feu de la haine, mec, le parcours de nos vies
Est plus dur que la route du Rhum
Pour arriver au bout, faut pas être Conan, mais Krom
Et crois-moi, moi, je me battrais sans trêve, j’ai trop les crocs
La crainte de croupir dans ce trou me travaille,
Alors j’en croque comme l’élu.
Je prends un nouvel élan, à partir de là je multiplie les délits
Aliéné par la tune, mais rien à foutre de ce que tu penses.
{au Refrain}
{Refrain:}
On m’a appris que dans ce monde de chien, t’as rien pour rien
Que dans le quartier on marche à vingt mais c’est un pour un
On se croit amis mais une fois que vient l’appât du gain
Le refrain c’est oeil pour oeil, dent pour dent, un pour un
Assis sur un banc le temps s’écoute,
Comme chacun sait, la cité, c’est la débrouille,
La rouille, les patrouilles de "condés" font leurs rondes
Et les quelques jets de pierres témoignent de la haine profonde
Hélas les journées passent et se ressemblent, un jour sans fin
Hier et aujourd’hui c’est demain, mec, c’est dément
Mais dès ma déception face à la vie
Les démons de la rue m’ont démis de mes sentiments
Mis dans un état critique, je me méfie même des amis.
Je les soupçonne de jalousie, j’arrive même plus à faire le tri,
Entre le sincère et l’arriviste, oh putain c’est triste.
J’ai toujours l’impression que la police me piste
J’assiste à la déchéance de ma personne, impuissant
Inconsciemment, mon âme c’et au diable que je la vends
Je vais de l’avant, je me fous de tout, plus d’états d’âme
T’immisce pas dans mon biz ou de suite je m’enflamme
{au Refrain}
En somme ma vie va volo, je roule en solo, j’attends le gros lot
Et c’est pas de si tôt que viendra l’escroc qui me fera défaut
Bientôt je pourrai partir, changer de décor
Quitter cet endroit maudit qui peu à peu me dévore, m’endort
Et encore si l’effort n’était pas fait, mais "chouff"
Je frappe à la porte de l’insertion, persone n’ouvre
Je rêve plus, je suis vidé, guidé par la tune,
Miné par l’incertitude d’un avenir brisé
Pour moi l’argent n’est qu’une fin en soi, j’ai plus le choix
Je me bats pour pas que ma vie soit un chemin de croix
Tu vois le poids des années passées dans les halls
Passéés à esquiver "l’hanouch" et à éviter la taule, laissent des
Séquelles, mais c’est qu’elle dure la vie ici bas
Sans emploi j’emploie d’autres moyens,
On me taxe de voyou, on dit que je suis le noyau dur de la banlieue
Mais soyons sérieux sans seille-o donne-moi le tuyau pour en sortir
{au Refrain}
"Smaht tro"
Je veux pas finir la main tendue, c’est vu exclu, à mon insu
Ta seule issue c’est le biz de rue, le but est d’arriver à mes fins
Qu’importe le chemin empreinté, ne viens pas empiéter
J’ai disjoncté depuis que je sais que l’avenir est gris pour moi
Gris pour "li mahndouch flouse rhoya"
Y’a pas de système, ici c’est marche ou crève, on s’énerve
On salive sur celui qui tire la fève
On crève de jalousie lorsque l’un de nous s’en sort
On déplore la réussite de l’autre, même s’il est des nôtres
Car pour certains la côte est bien trop haute
Alors la honte les hante
Attise le feu de la haine, mec, le parcours de nos vies
Est plus dur que la route du Rhum
Pour arriver au bout, faut pas être Conan, mais Krom
Et crois-moi, moi, je me battrais sans trêve, j’ai trop les crocs
La crainte de croupir dans ce trou me travaille,
Alors j’en croque comme l’élu.
Je prends un nouvel élan, à partir de là je multiplie les délits
Aliéné par la tune, mais rien à foutre de ce que tu penses.
{au Refrain}
