Les paroles de la chanson
« La cavale »
Jean Ferrat
Vingt ans au bagne ou à perpette
Les gaffes collés sur les arêtes
Comme des empreintes digitales
Malgré les chaînes et les boulets
Vissés dans l’âme et dans les pieds
Les assassins et les pédales
Elle reste nichée dans ta tête
Avec des couleurs de pâquerette
De petite fleur qui met les voiles
La cavale, la cavale
Avec ces amours qui s’arrêtent
Pas plutôt dites qu’aussitôt faites
Pour devenir loi conjugale
Trois mômes et la vie à perpette
Avec une femme qui te débecte
Comme un paquet de linge sale
Elle est nichée dans ta cervelle
Avec des allures de pucelle
Qu’on finit pas d’ôter ses voiles
La cavale, la cavale
Malgré l’avenir qu’on projette
Sur tes vingt ans comme une arête
Ou tu t’étrangles ou tu l’avales
Avoir à l’âge de la retraite
Quatre poireaux en vinaigrette
Pour satisfaire ta fringale
Elle te fait sortir dans la rue
En levant tes deux poings aux nues
Pour tenter d’atteindre une étoile
La cavale, la cavale
Avec pour couronner la fête
Ce régime sur les arêtes
Qu’en finit pas de faire la malle
Avec ses requins ses poulets
Avec ses banquiers ses valets
Et leurs discours sur la morale
Elle reste nichée dans ta tête
Avec des couleurs de pâquerette
De petite fleur qui met les voiles
La cavale, la cavale...
Les gaffes collés sur les arêtes
Comme des empreintes digitales
Malgré les chaînes et les boulets
Vissés dans l’âme et dans les pieds
Les assassins et les pédales
Elle reste nichée dans ta tête
Avec des couleurs de pâquerette
De petite fleur qui met les voiles
La cavale, la cavale
Avec ces amours qui s’arrêtent
Pas plutôt dites qu’aussitôt faites
Pour devenir loi conjugale
Trois mômes et la vie à perpette
Avec une femme qui te débecte
Comme un paquet de linge sale
Elle est nichée dans ta cervelle
Avec des allures de pucelle
Qu’on finit pas d’ôter ses voiles
La cavale, la cavale
Malgré l’avenir qu’on projette
Sur tes vingt ans comme une arête
Ou tu t’étrangles ou tu l’avales
Avoir à l’âge de la retraite
Quatre poireaux en vinaigrette
Pour satisfaire ta fringale
Elle te fait sortir dans la rue
En levant tes deux poings aux nues
Pour tenter d’atteindre une étoile
La cavale, la cavale
Avec pour couronner la fête
Ce régime sur les arêtes
Qu’en finit pas de faire la malle
Avec ses requins ses poulets
Avec ses banquiers ses valets
Et leurs discours sur la morale
Elle reste nichée dans ta tête
Avec des couleurs de pâquerette
De petite fleur qui met les voiles
La cavale, la cavale...