Les paroles de la chanson
« Chambres d'un moment »
Jean Ferrat
Sur de blancs canots
Suivant les canaux
Ombreux et tranquilles
Les touristes font
Les chemins profonds
Qui baguent la ville
Les bars qu’on entend
Les cafés-chantants
Les marins y règnent
Et la rue a des
Sourires fardés
Ses enseignes saignent
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
Traîne sur les quais
L’enfance manquée
Des gamins étranges
Qui parlent entre eux
Qui sait de quel jeu
Peu fait pour les anges
Et dans ce quartier
Où le monde entier
Cherche l’aventure
Celui qu’on y joue
Montre ses bijoux
A la devanture
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
Femmes-diamant
Qui patiemment
Attendent preneur
Pour la somme due
Qui débitent du
Rapide bonheur
Beaux monstres assis
Tout le jour ainsi
Près de leur fenêtre
Vivre ici les voue
Aux faux rendez-vous
D’où rien ne peut naître
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
La main le rideau
Le petit cadeau
Mets-toi là qu’on s’aime
Leurs habits ôtés
Ce que les beautés
Au fond sont les mêmes
Souvenirs brisés
Baisers ô baisers
Amours sans amour
Une fois de plus
A Honolulu
Comme à Singapour
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
Les matelas crient
La même tuerie
A d’autres oreilles
Et les matelots
Ont même sanglot
A moment pareil
Tous les hommes sont
La même chanson
Quand c’est à voix basse
Et leur cœur secret
Bat tant qu’on dirait
Qu’il manque de place
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
Suivant les canaux
Ombreux et tranquilles
Les touristes font
Les chemins profonds
Qui baguent la ville
Les bars qu’on entend
Les cafés-chantants
Les marins y règnent
Et la rue a des
Sourires fardés
Ses enseignes saignent
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
Traîne sur les quais
L’enfance manquée
Des gamins étranges
Qui parlent entre eux
Qui sait de quel jeu
Peu fait pour les anges
Et dans ce quartier
Où le monde entier
Cherche l’aventure
Celui qu’on y joue
Montre ses bijoux
A la devanture
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
Femmes-diamant
Qui patiemment
Attendent preneur
Pour la somme due
Qui débitent du
Rapide bonheur
Beaux monstres assis
Tout le jour ainsi
Près de leur fenêtre
Vivre ici les voue
Aux faux rendez-vous
D’où rien ne peut naître
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
La main le rideau
Le petit cadeau
Mets-toi là qu’on s’aime
Leurs habits ôtés
Ce que les beautés
Au fond sont les mêmes
Souvenirs brisés
Baisers ô baisers
Amours sans amour
Une fois de plus
A Honolulu
Comme à Singapour
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles
Les matelas crient
La même tuerie
A d’autres oreilles
Et les matelots
Ont même sanglot
A moment pareil
Tous les hommes sont
La même chanson
Quand c’est à voix basse
Et leur cœur secret
Bat tant qu’on dirait
Qu’il manque de place
Chambres d’un moment
Qu’importe comment
On se déshabille
Tout est comédie
Hormis ce qu’on dit
Dans les bras des filles